J'ai
renoncé à chercher l'amour
Et
suis enfin tranquille.
Bien
des poètes ont exalté la vertigineuse
Et
imaginaire beauté de la souffrance amoureuse.
Moi je n'en veux pas,
Moi je n'en veux pas,
J'y
ai gouté,
J'en
ai même été gavé,
Elle
ne m'a rien apporté,
Je
n'en veux plus,
Je
n'en veux pas,
Très
peu pour moi.
Une
douteuse calembredaine
Prétend
que la vie
Sans
la souffrance d'amour
N'en
vaut pas la peine.
Que
toute autre activité
N'est
qu'une vaine vanité.
Vous
aimez souffrir ?
Vous
aimez vous languir ?
De toutes ces horreurs
Vous êtes amateur ?
De toutes ces horreurs
Vous êtes amateur ?
Je
vous laisse ma part de souffrance
Et
m'en vais ailleurs
Me
promener, boire et manger.
Souffrez
si ça vous amuse,
Moi
je ne fais pas
De
Cupidon ma muse.
À la quête impossible
À la quête impossible
De
l'amour introuvable
Je
préfère la beauté
Et
la richesse de l'amitié.
Courir
derrière des chimères
Est
humiliant, pénible et amère.
L'amitié
nous tend les bras.
Oublions
les mythes factices,
Et
s'ils nous obsèdent
Appelons
la police.
Basile
Paris,
le 3 juin 2020
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