Large,
paisible et profond
Le
Rhin s'endort
Sous
la brise du soir.
Tout
en haut d'un rocher
Dominant
la vallée,
Une
femme est assise,
Ses
formes hypnotisantes
À
peine dissimulées
Par
les plis indiscrets
De
sa robe dégrafée,
Elle
tient un peigne
A
la main
Et
peigne ses longs cheveux bruns
Aux
reflets argentés.
C'est
la Loreley
Un
démon maléfique
Craint
des mariniers.
Elle chante à présent
Elle chante à présent
Un
chant nostalgique,
Et
tout là-bas, sur le Rhin
Un
homme l'entend,
A
la barre de son bateau.
Fasciné, il oublie de le guider
Fasciné, il oublie de le guider
Au
milieu des recifs
Et
se perd dans les remous
Par
eux provoqués.
Le
voilà perdu,
Il
regarde encore un instant
Vers
la jeune femme maléfique
Et
puis disparaît.
La
Loreley
A
encore frappé.
Basile Paris, le 9 juin 2020
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