J'ai
avancé l'idée de la création dans les écoles de murs de poésies,
vivants et dynamiques. Cette initiative peu coûteuse donnerait un
espace d'expression libre aux enfants, adolescents, et au delà. Car
de tels murs pourraient aussi naître, par exemple, dans des maisons
de retraites, des commerces, des parcs et jardins, des salles
d'attentes, etc. Pour donner des idées, je vais ici énumérer
quelques endroits possible et les moyens de les équiper
poétiquement.
Georges
est poète, il est égalemet dentiste. Dans sa salle d'attente il n'y
a pas assez de place libre pour ériger un mur de poésies. Mais il
pourrait ériger un petit mur, un muret de poésies. Deux ou trois
poésies enrichiraient l'attente de ses soins dentaires. Une telle
initiative est possible s'agissant de toutes sortes de salles
d'attentes où on s'ennuie souvent.
Georges
a un ami, Ridha, qui est un musicien qui répète souvent chez lui
avec des amies chanteuses. Là, il n'y a pas de salle d'attente. Il
pourrait afficher une belle poésie dans ses toilettes. Et la changer
de temps en temps. J'ai bien fait ça au bas de l'escalier de mon
immeuble d'habitation !
Cette
manière de faire c'est une lueur poétique, autrement dit, une
poésie solitaire exposée.
Voici
un parc. Dans cet espace vert existe des panneaux rappelant la
réglementation du lieu. Pourrait s'y ajouter une vingtaine de
panneaux dispersés portant des poèmes écrits par des visiteuses ou
des visiteurs. Cet ensemble de poèmes ainsi présentés et dispersés
formerait une forêt poétique ou forêt de poésies. Les lire tous
pourrait devenir un but de promenades. Il ne faudrait pas oublier des
poèmes à hauteur d'enfant. D'autant plus qu'en collaboration avec
les écoles ou les hôpitaux d'enfants, ces panneaux changeants
porteraient notamment des poèmes écrits par des enfants.
Et les hôtels ? On lit toujours dans les chambres le règlement intérieur et les horaires... Pourquoi n'ajouterait-on pas une belle poésie ? Si un hôtel compte sept cent chambres, ça fait sept cent poésies ! Autant de lueurs poétiques !
Dans
une boutique de luxe on trouve des vêtements chics. Pour les essayer
il y a des cabines d'essayages pourvues de miroirs. Pourquoi ne pas
ajouter une belle poésie à la gloire de la beauté ? La lire
ajouterait au plaisir de choisir un nouvel habillement !
Mais
il n'y a pas que les commerces de luxe. Ces immenses magasins où on
se perd dans les banlieues de nos villes pourraient aussi
s'agrémenter de poésies. L'attente d'un vendeur deviendrait pour
certains un délice poétique et une découverte. On pourrait
proposer aux enfants des clients comme à ces derniers de participer
à cette exposition. La poésie viendrait ainsi s'infiltrer dans ces
temples du commerce.
Il
y a de la place libre dans les menus de nombreux restaurants et au
dos des chèques... hop ! Une poésie qui rendrait passionnante
la lecture de ces documents. De plus, si c'est une banque étrangère,
le poème pourrait être de la même origine. Ainsi, par delà la
finance, la culture et la poésie s'infiltreraient.
Il
y a je ne sais combien de kebabs à Paris, de pizzerias, de
restaurants chinois... Autant d'ouvertures sur la poésie étrangère,
via les menus, lueurs de poésies, et la décoration intérieure,
murets de poésies. Je pense au café où se réunit notre goguette.
Dans ses toilettes on trouve une affiche endommagée. Que vienne à
sa place une lueur poétique ! Pourquoi pas ? Si la
patronne est d'accord.
Les
cafés, les boulangeries, les cinémas, les gymnases, les foyers, les
jardins, les hôpitaux, les écoles, les églises, autant de lieux où
on pourra donner une place à la poésie, grâce aux murs, murets,
forêts et lueurs poétiques. Il y a déjà eu des initiatives en ce
sens. Élargissons les,
systématisons les, enrichissons et poétisons la vie !
Les
sites Internet des médias pourraient offrir à la lecture un poème
différent par semaine. Les imprimés publicitaires aussi pourraient
se poétiser et deviendraiet ainsi plus agréables à lire et, osons
le dire, plus efficaces vendeurs ! Pour alimenter ces espaces
poétiques et les renouveler on trouvera mille opportunités
possible. J'ai publié des dizaines de poèmes dans mon blog
philosophique et poétique. Ils pourront participer à ce
déchaînement pacifique.
Basile
Paris,
le 14 juin 2020
https://basile-philosophe-naif.blogspot.com/
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