En
fait aimer, être aimé, c'est se sentir relié les uns aux autres comme les fourmis dans la fourmilière. Si on prend une fourmi et on
l'isole, même si on lui donne à boire et à manger, elle meurt.
Nous sommes reliés à toutes les fourmis de la grande fourmilière
humaine. Il est temps de s'aimer, et d'arrêter les discours en
faveur de l'amour. Si vous n'avez pas d'amis, écrivez de la poésie.
En agissant ainsi vous ferez partie du Grand Tout et éviterez de
devenir fou. Aimer ou écrire des poèmes, c'est pareil. Et ce n'est
pas seulement un bienfait. C'est une nécessité et un devoir auquel
on ne saurait échapper. Haïr ne sert à rien et dessert. Car, comme
l'a dit un sage de l'Inde ancien : « Si la haine répond à
la haine, quand finira-t-elle ? » C'est pourquoi je dis à
ceux qui pourraient se croire mes ennemis : « je ne vous
hais point. Et cela vous embête bien, et bien malgré vous, vous
fait du bien. » Je finirai ici mon propos par ces mots :
je vous aime, écrivez des poèmes !
Basile
Paris, le 10 juin 2020
Basile
Paris, le 10 juin 2020
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