Un
croissant, une brioche,
Un
fraisier, un Paris-Brest,
Que
serait la douceur de vivre
Sans
les boulangers et les pâtissiers ?
Pour
mon amie Chantal
Ces
métiers, leur présence
Est
essentielle, fondamentale.
Et
dans le quartier Plaisance
Devant
la qualité de certains fraisiers
Mon
amie Claire s'extasie.
À
leur propos elle me dit :
Mais
que serait ce quartier
Sans
les fraisiers de Madame Chenu
Les
meilleurs que j'ai jamais vu ?
Eh
oui, en effet
Que
serait mon quartier
Sans
ces fraisiers ?
Et que serait Paris
Sans
ses baguettes
Et
ses viennoiseries ?
Que
seraient nos bistrots
Sans
les croissants
Bien
frais
Venus
du boulanger d'à côté ?
Que
seraient les promenades
De
mon enfance
Sans
le petit pain
Au
chocolat,
Le
pain aux raisins
Ou
le chausson aux pommes
Qui
les conluait ?
Combien
vont nous manquer
Toutes
ces boulangeries
Que
viennent remplacer
Des
banques
Ou
des marchands d'habits !
Une
rue qui vit,
C'est
une rue
Avec
un café,
Un
restaurant, une boulangerie.
Paris,
tu me fait rêver
À
tes bords de Seine
Et
tes fraisiers !
Basile
Paris,
le 12 juin 2020
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