jeudi 29 novembre 2018

1108 Rêve solitaire du matin

Ma muse était nue.
Nous avions fait l'amour
De toutes les façons possible.
À présent,

Elle se reposait contre moi.
Je sentais bien

Ses seins durs,
Son ventre tendre,
Ses cuisses accueillantes,
Son souffle sur ma joue.
Ma muse n'était pas une femme ordinaire.
Ma muse était une muse ordinaire.
Une femme imaginaire
Permettant de rêver
À un amour parfait,
Total,
Et absolu.

Basile philosophe naïf, Paris le 29 novembre 2018


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