Tourne, tourne,
Danse, danse,
Élodie,
Souple et mince,
Belle comme une mélodie,
Dans ses vêtements noirs
Et sa jupe courte.
Levant haut les bras,
Levant haut les bras,
Elle tourne devant moi
Au rythme endiablé
D'un orchestre tzigane.
Elle est belle
Elle est belle
Comme une mélodie,
Élodie.
Et soudain
Élodie.
Et soudain
Quand j'esquisse un pas de danse
Près d'elle,
Elle m’attrape les mains
En souriant,
Et tourne, tourne,
Vite, vite,
Au bout de mes bras.
Et me regarde
Et me regarde
Avec son magnifique sourire.
Élodie,
Après la danse
Après la danse
J'ai su son prénom
Et comme elle ôtait son pull
J'ai aperçu ses tatouages,
Notamment ses deux yeux Oudjat
Dans son dos,
Qui lui rappellent
Le soleil et la lune,
Le masculin et le féminin.
Je ne sais presque rien
Je ne sais presque rien
De la belle Élodie.
Après le bal
J'ai écrit cette poésie
Pour la remercier
De m'avoir invité à danser.
Basile philosophe naïf, Paris le 28
novembre 2018
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