jeudi 1 novembre 2018

1067 Rêve dans la cité

Quatre étoiles au Moulin à Café,
Quatre étoiles dans l'immensité,
Quatre étoiles dans l'immense cité,
Ont ravivé le volcan de ma jeunesse.
Au passage, une étoile
M'a effleuré,
La trace qu'elle m'a laissé
Était si douce
Que j'ai voulu l'embrasser,
Coule, coule la rivière infinie
Danse, danse le bal des asphodèles
Au bord du ruisseau du soleil
Pailleté d'or et de fleurs endiamantées,
Coule, coule la rivière infinie,
Dans tes yeux j'ai plongé
Jusqu'au plus profond de la nuit
Couverte de lunes mordorées,
Oh oui, comme j'aurais voulu t'aimer
Mon ange adoré !
Ma sirène enchantée !
Ma petite fleur des prés
Que jamais je n'oublierai
Pris dans les voiles de ta chevelure argentée,
Pris dans les voiles de ta chevelure argentée.

Basile philosophe naïf, Paris le 1er novembre 2018


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