dimanche 15 avril 2018

937 La vie est belle ! Mordez dedans à pleines dents !

Il n'y a rien de plus beau que des gens enthousiastes et amoureux ! L'amour, il n'y a que ça de vrai. Et seul son manque explique l'inconduite de gens qui passent leur temps à chercher à faire du mal aux autres. En quelque sorte c'est leur fâcheux « appel au secours » : « à moi ! j'ai besoin d'amour ! vous ne m'entendez pas !? Alors, pour que vous me remarquiez je vais vous faire souffrir ! » Quand on voit la tête des « grands politiques » qui font des grandes bêtises infectes de par le monde, on se rend bien compte qu'ils sont malheureux. Malheureusement ils rendent malheureux d'autres qui ne leur ont rien demandé. Et ils dérangent la tranquillité du monde.
Je suis très heureux de faire de très belles choses très positives comme le Carnaval de Paris, la Goguette des Machins Chouettes ou le Carnaval des Femmes à Paris. C'est la meilleure réponse possible aux malheurs du monde sur lesquels nous n'avons pas prise. Faire avancer le beau et bon côté du monde. Ça nous rend heureux et rend d'autres heureux. En agissant ainsi nous contribuons à répandre le bien. Ce pourquoi nous sommes là.
J'ai pris connaissance hier matin des dernières nouvelles du monde. Elles étaient tristes et moroses. J'ai alors cherché quelque chose sur Internet avec les mots clés « chat » et « gâteau ». J'ai trouvé la photo d'un gâteau d'anniversaire au chocolat en forme de chat. Je l'ai envoyé par mail à plusieurs amis. Ici, contre la tristesse du monde, j'ai utilisé deux mots positifs : « chat » et « gâteau ». Vive les chats et les gâteaux ! Miam et Miaou ! Et l'après-midi même j'ai été m'acheter des chocolats.
Ce dimanche après-midi je vais à la goguette. Nous chanterons le printemps. Et ensuite j'ai rendez-vous après dix-huit heures avec une gracieuse jeune fille. C'est une superbe personne qui veut m'interroger sur mai 1968 pour un travail qu'elle fait pour son université. Elle est étudiante. Je l'ai rencontré à un cours de danse. C'est bien de rencontrer des jeunes gens. Les personnes plus âgées sont souvent si tristes et moroses. J'en connais. Quel Niagara de tristesse elles portent en elles ! On dirait que le soleil ne les atteint jamais complètement. S'il n'y a pas un nuage entre le soleil et elles, elles l'imaginent. Se lamentent même les jours de beau temps et ne supportent pas qu'on refuse de se lamenter et pleurnicher avec elles sur la dureté du monde et de la vie. Alors que souvent elles ne manquent de rien matériellement, ont un logement confortable, mangent à leur faim, habitent des zones tranquilles et sécurisées et sont en bonne santé.  J'aime bien tout le monde. Y compris les vieux et les très vieux, mais les plus de quarante-cinq ans sont très souvent découragés et décourageants. Leur proximité trop grande est alors toxique. Il faut les fuir. Car ils ont pour la plupart perdu leur ressort. Pas tous heureusement. Je crois vraiment que j'ai toujours ce fameux ressort. Et c'est très précieux pour moi et pour les autres, notamment les jeunes que je rencontre. Voir quelqu'un de plus âgé leur dire : « allez-y ! mordez à pleines dents dans la vie ! la vie est belle et vaut la peine d'être vécue ! N'écoutez pas les gens qui vous disent que tout va mal et que c'était mieux avant ! »
Quand on me vante les époques passées, je dis souvent : « et en août 1914, c'était mieux ? » ou bien « en septembre 1939, c'était mieux ? » Plus exactement pour ce dernier exemple je dis : « mon père à trente ans était au front avec les Allemands en face ». Je préfère l'époque actuelle même si on nous sérine que : « avant c'était mieux ».
Et puis on veut nous faire croire que tous les problèmes, tous les progrès possible relèvent de la politique ou des luttes sociales. C'est faux. Certes, si les gens souffrent de problèmes politiques ou de misère sociale ça n'arrange rien. Mais si on règle les problèmes politiques et sociaux ça n'arrangera pas automatiquement pour autant le gravissime problème du manque d'amour et de tendresse et le problème du sentiment de solitude qui écrase des millions de gens, y compris jeunes, beaux, prospères et bien portants. Les solutions sont ailleurs. Je pense en connaître certaines : le vrai carnaval, la goguette, la Corda Fratres. À présent j'en ai peut-être trouvé une nouvelle : le nazdarisme.
J'avais imaginé un projet en 2013 : les clubs de free hugs. Je l'ai décrit au numéro 97 de mon blog philosophique. Je n'en ai rien fait. Il faut dire que bien que sympathique de prime abord ce projet souffrait d'une faiblesse organique. Si par exemple je prend l'ensemble des gens que je rencontre, il y a parmi ceux-ci plusieurs personnes avec lesquelles je n'ai aucune envie de contacts tendres... Notamment des hommes qui ne voient le contact physique que comme des « préliminaires » machistes. Ce sont des malades. Donc, il faut imaginer autre chose que d'improbables groupes d'abonnés aux free hugs. Il faut individualiser et créer un cadre dépourvu de contraintes découlant de l'énoncé de principes de fonctionnement mal venus. Et proposer quelque chose en allant au plus près de pratiques déjà existantes.
Depuis des siècles les humains sont adeptes de l'acceptation ou parfois du refus du « contrat de mariage ». Ce qui a des conséquences sur leur comportement. On peut extrapoler quelque chose à partir de la vivante idée du « contrat ». Il s'agit bien sûr de quelque chose de tout à fait nouveau. Ce qui a fait que quand je l'ai mis par écrit, ça m'a fait peur. Tout ce qui est nouveau, même beau et inoffensif, en un premier temps impressionne, indispose et met mal à l'aise quelque part. En résumé : fait peur. Alors que mon projet est tout à fait tranquille et anodin quand on y réfléchit. Il s'agit d'élaborer un code nouveau. Nous vivons, que ça nous plaise ou non, avec des codes. Par exemple nous serrons la main de parfaits inconnus alors que le toucher est sévèrement limité la plupart du temps dans la société où nous vivons.
J'ai donc imaginé un code nazdariste. J'ai envoyé hier à plusieurs personnes la page de texte où je le décris et qui s'intitule « Principes de base du nazdarisme ». Sans demander autre chose qu'un avis critique. Je l'ai notamment envoyé à l'étudiante que je verrais tout à l'heure. Je suis très curieux d'apprendre l'avis d'une jeune fille de vingt ans sur les idées auxquelles je suis arrivé à soixante-sept ans. Même si demain mon projet nazdariste n'aboutit à rien de pratique, il marque une étape dans l'approfondissement de mon analyse des rapports humains.
Basile philosophe naïf, Paris le dimanche 15 avril 2018










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