Ma très chère
Et très tendre voisine,
Vous êtes l'avenir de l'Humanité.
Vous avez vingt deux ans,
Moi qui en ai
Soixante-neuf
En suis déjà un peu
Le passé.
Vous êtes
L'avenir de la médecine,
En cinquième année d'études
Et demain praticienne
Du métier dont vous rêvez.
Vous êtes la grâce,
La jeunesse et la beauté.
J'aurais voulu vous offrir,
En témoignage d'amitié,
Des roses, un gros bouquet
Parfumé.
Quelle belle chose !
Quel beau cadeau rêvé !
Hélas ! Les fleuristes ont fermé,
Et je n'ai pas un immense jardin
De roses odorantes et voluptueux jasmin,
Où je trouverais mon trésor parfumé.
Alors, dans les prairies du Paradis,
Où jadis Adam et Eve naquirent,
J'irai cueillir, plaisir infini !
Les roses du temps qui passe,
Glisse avec tendresse,
Et ne revient pas.
Vous les offrirai, et serai,
Par votre puissant et doux sourire,
Transfiguré pour l'éternité.
Basile philosophe naïf
Paris, le 19 novembre 2020
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