Je connais plus d'un homme
Qui se jette à la rencontre
Des jolies filles,
Et, littéralement leur arrachent,
Leur imposent
La bise,
En espérant mieux
En espérant plus
En faisant pression sur elles.
Je ne suis pas ainsi,
Et regrette des fois
Que les laissant libres de leur choix
De belles naïades,
De belles ondines,
De belles merveilles
Choisissent de ne pas
m'embrasser.
C'est le cas d'une d'entre elles
C'est le cas d'une d'entre elles
Qui me salue de loin.
Et qui soudain un jour
Et qui soudain un jour
Ayant fait la bise
Devant moi
À
un autre,
S'est
exclamé :
« Bon,
je te fais la bise ! »
Et
est venue offrir ses joues
À
mes pudiques baisers.
Surprise et délices,
Surprise et délices,
Ses
joues étaient douces
Comme
une prairie fleurie
Au
soleil de l'été,
Comme
le duvet d'un oiseau
Dans son nid,
Comme
une volée
De
papillons dorés.
Basile philosophe naïf, Paris le 5 décembre 2018
Basile philosophe naïf, Paris le 5 décembre 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire