mercredi 22 janvier 2014

213 Non à la fermeture de l'Hôtel Dieu par les riches et leurs serviteurs !

Sébastien Fourmy, du directeur des campagnes d'Oxfam France.

Comment ont évolué les inégalités économiques depuis la crise?

Elles se sont amplifiées rapidement, dans la plupart des pays. La crise n'a eu qu'un impact limité dans le temps sur les plus riches, qui se sont depuis considérablement enrichis tandis que les plus pauvres se sont appauvris. Les 1% les plus riches possèdent près de la moitié de la richesse mondiale tandis que 99% de la population se partage l'autre moitié. Les 85 plus grosses fortunes mondiales possèdent autant que 3,5 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale. Ce creusement des inégalités n'est pas réservé aux pays riches : il se constate aussi dans les économies émergentes et les pays pauvres.

Quelles sont les causes de ce creusement des inégalités?

Il est en grande partie dû à la déréglementation financière et à l'évasion fiscale. Cette fraction de la population la plus riche évolue en dehors des règles fiscales qui s'appliquent à la majorité des citoyens. Par ailleurs, cette population privilégiée a non seulement accaparé les richesses, mais aussi confisqué le pouvoir politique. Ce sont les riches élites qui gouvernement et qui dès lors servent leurs propres intérêts.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-riches-ont-confisque-le-pouvoir-et-gouvernent-pour-servir-leurs-interets_424798.html#8JP5HmRoJkTU4rwV.99
Sébastien Fourmy, du directeur des campagnes d'Oxfam France.

Comment ont évolué les inégalités économiques depuis la crise?

Elles se sont amplifiées rapidement, dans la plupart des pays. La crise n'a eu qu'un impact limité dans le temps sur les plus riches, qui se sont depuis considérablement enrichis tandis que les plus pauvres se sont appauvris. Les 1% les plus riches possèdent près de la moitié de la richesse mondiale tandis que 99% de la population se partage l'autre moitié. Les 85 plus grosses fortunes mondiales possèdent autant que 3,5 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale. Ce creusement des inégalités n'est pas réservé aux pays riches : il se constate aussi dans les économies émergentes et les pays pauvres.

Quelles sont les causes de ce creusement des inégalités?

Il est en grande partie dû à la déréglementation financière et à l'évasion fiscale. Cette fraction de la population la plus riche évolue en dehors des règles fiscales qui s'appliquent à la majorité des citoyens. Par ailleurs, cette population privilégiée a non seulement accaparé les richesses, mais aussi confisqué le pouvoir politique. Ce sont les riches élites qui gouvernement et qui dès lors servent leurs propres intérêts.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-riches-ont-confisque-le-pouvoir-et-gouvernent-pour-servir-leurs-interets_424798.html#8JP5HmRoJkTU4rwV.99
Sébastien Fourmy, du directeur des campagnes d'Oxfam France.

Comment ont évolué les inégalités économiques depuis la crise?

Elles se sont amplifiées rapidement, dans la plupart des pays. La crise n'a eu qu'un impact limité dans le temps sur les plus riches, qui se sont depuis considérablement enrichis tandis que les plus pauvres se sont appauvris. Les 1% les plus riches possèdent près de la moitié de la richesse mondiale tandis que 99% de la population se partage l'autre moitié. Les 85 plus grosses fortunes mondiales possèdent autant que 3,5 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale. Ce creusement des inégalités n'est pas réservé aux pays riches : il se constate aussi dans les économies émergentes et les pays pauvres.

Quelles sont les causes de ce creusement des inégalités?

Il est en grande partie dû à la déréglementation financière et à l'évasion fiscale. Cette fraction de la population la plus riche évolue en dehors des règles fiscales qui s'appliquent à la majorité des citoyens. Par ailleurs, cette population privilégiée a non seulement accaparé les richesses, mais aussi confisqué le pouvoir politique. Ce sont les riches élites qui gouvernement et qui dès lors servent leurs propres intérêts.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-riches-ont-confisque-le-pouvoir-et-gouvernent-pour-servir-leurs-interets_424798.html#8JP5HmRoJkTU4rwV.99
Vivent aujourd'hui sur Terre sept milliards d'humains, dont 70 millions d'ultra privilégiés. Ce 1 % de la population mondiale, formé des plus riches, possède presque la moitié des richesses de tous les humains ! Les 99 % restants, dont vous et moi, je ne pense pas que les ultra-riches lisent mon blog, se partagent le reste. Et les 85 plus gros riches possèdent autant que les trois milliards cinq cents millions d'humains les plus pauvres, soit la moitié de l'Humanité. Ça n'est nullement en train de s'améliorer, bien au contraire. Les inégalités augmentent très vite et partout, dans les pays prospères comme dans les pays misérables ! Les riches ne souffrent absolument pas de la crise. L'enrichissement des plus riches s'explique par la modification des règlementations financières. Et par le fait d'échapper aux impôts. Et aussi, parce que ces mêmes riches ont confisqué le pouvoir politique. Et s'en servent selon leurs intérêts.

En lisant cela, vous vous direz : "voilà encore un discours révolutionnaire, anarchiste, bolchévik, mélenchonien !" Nenni, Messieurs, ces informations ne sont pas données par un comité insurrectionnel quelconque. Elles émanent de Sébastien Fourmy, directeur des campagnes de l'association Oxfam France. Et figurent aujourd'hui, 22 janvier 2014, en première page du site Internet du journal L'Expansion, peu susceptible d'être considéré comme révolutionnaire anti-capitaliste. L'intérêt pour les inégalités, dont témoigne ce journal, vient de ce que celles-ci ont été mises à l'ordre du jour du Forum de Davos, un rassemblement annuel des très riches en Suisse. Où se rencontrent les très riches et leurs serviteurs politiques, au nombre desquels cette année quarante de leurs valets affichant la ronflante charge officielle de "chefs d'états". Tout ce beau monde s'intéresse aux inégalités, non pas pour les réduire, mais pour considérer les risques financiers qu'elles pourraient faire courir à l'enrichissement des privilégiés. Cette dernière précision n'est pas de moi, mais du journal L'Expansion.

En écho exact aux informations données par L'Expansion, les patrons les plus riches versent en ce moment des larmes de crocodile pour nous assurer qu'ils manquent d'argent. Qu'ils n'en peuvent plus de l'argent qu'on leur demande pour participer aux efforts de la collectivité ! Ouin ! Ouin ! Snif ! Snif ! Et les gouvernements, de "droite" comme de "gauche", répondent présents. Pour exonérer les ultra-riches de contributions sociales rebaptisées "charges sociales", d'impôts, taxes, etc. Et les ajouter sur le dos de la masse des contribuables.

Et, partout, on ferme hôpitaux, maternités, services publics divers, avec ce credo inlassablement répété : "il n'y a pas d'argent, il faut faire des économies sur le dos des petits, des pauvres, des "ménages", comme ils disent. Il faut l'austérité. Il n'y a pas d'autres alternatives que vous appauvrir, vous, les pauvres. Et enrichir les autres."

C'est ainsi, au nom de cette même saloperie d'austérité, qu'on a fait passer le nombre des hôpitaux de l'Assistance publique de Paris de cinquante à trente-sept. Ça s'est passé ces dernières années. Et ça n'est pas fini ! En ce moment les bienfaiteurs des riches sont en train de fermer le seul hôpital central de Paris, l'Hôtel Dieu, pour le transformer à terme en palace de luxe. Comme ils l'ont déjà fait avec les Hôtel Dieu de Lyon et Marseille. Et ont en ligne de mire pour les faire disparaître les hôpitaux parisiens Beaujon et Bichat, et Avicenne, en Seine-Saint-Denis. 

Je suis heureux de faire partie du Comité de défense de l'Hôtel Dieu. Depuis que son service d'urgences a fermé le 4 novembre 2013, les attentes aux urgences des autres hôpitaux parisiens atteignent jusqu'à seize heures et plus. On sait que les longues attentes sont mortifères. C'est connu, prouvé, démontré, exposé dans des publications scientifiques, notamment américaines. Les responsables de la situation calamiteuse des urgences parisiennes s'en foutent. Ils ne pensent qu'à servir la soupe aux plus gros cochons. Interdisent aux pompiers et ambulances de revenir aux urgences de l'Hôtel Dieu. Et privent celles-ci du personnel nécessaire. En attendant de les liquider complètement, avec le reste de l'Hôtel Dieu, après les élections municipales de mars 2014. Ce boulot étant à la charge du nouveau directeur général de l'Assistance Publique, Monsieur Martin Hirsch, spécialiste des déclarations sédatives. Un nom qui lui conviendrait mieux, c'est Martin "Sédatirsch". Si vous me demandez ce que je pense de Monsieur "Sédatirsch", je vous répondrais : "mon avis est le même que celui de la CGT de l'Hôtel Dieu".

Il existe un site Internet : cyber-urgences, qui donne, en temps et en heure le degré de fréquentation et de surcharge des urgences parisiennes. Ceux qui ferment l'Hôtel Dieu ont tout dernièrement proposé... de modifier le mode de fonctionnement de ce site afin que la situation dramatique des urgences parisiennes n'y apparaisse plus ! Bravo, les truqueurs !

Entendez les divers guignols des médias et de la politique. Ils n'arrêtent pas de nous glapirent de nous serrer la ceinture. De couiner que nous devons accepter leurs saloperies au nom des "nécessités économiques", du "manque d'argent", de la très sainte et très sacrée "crise", de l'euro et l'Europe de merde, et demain du Grand Marché Transatlantique merdissime. Entendez tous ces illusionnistes... et souvenez-vous bien des informations données par le journal L'Expansion !

Et aussi du vieux proverbe français : "tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse".

Ah oui, pourront se dire certains, les divers voleurs les plus riches possèdent la plus grande partie de la richesse matérielle du monde. Mais la vraie richesse humaine, ce sont les humains. Et, un jour, 1 % des humains ne feront pas le poids face aux 99 % restants. Il serait bon que les plus riches s'en souviennent. Et redistribuent avant que d'autres s'en chargent. Ce serait mieux pour tout le monde et la paix.

Je suis convaincu qu'une très grande chance pour moi a été de ne pas être riche. Elle m'a protégé des flatteurs, profiteurs, hypocrites et autres parasites qui tournent autour des riches à la façon de mouches autour d'un bout de viande pourrie. Je n'ai jamais volé un pauvre. Et n'ai pas besoin d'une armée de gardes du corps pour aller me promener, à pied ou en scooter. D'ailleurs, je n'ai pas les moyens de m'en acheter un. Ni de me faire livrer les croissants le matin.

Basile, philosophe naïf, Paris le 22 janvier 2014 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire