Trois jeunes filles attablées
A la terrasse d'un café.
Trois jeunes filles attablées
Et un poète qui passe,
Un poète un peu pressé.
Il a remarqué,
Soudain paralysé,
De l'une d'entre elles
Le décolleté indiscret.
Oulala ! Oulala !
L'amour est là,
Et il ne s'en va pas.
Oula ! L'été est là !
J'écrivais ce poème
Abrité des regards indiscrets
Dans un jardin, peu après.
Encore sous le charme,
Le regard capturé, hypnotisé, possédé, conquis, chaviré,
Par la grâce ombrée d'un l'exquis ravin de tissu
S'ouvrant sur deux sources jumelles,
Chaudes, tendres et douces, vivantes et sensibles,
Rêves et Paradis des nouveaux nés affamés,
Des amoureux, des peintres et des poètes,
Quand soudain trois dames
Qui ne m'avaient pas aperçu écrivant
Et venaient de quitter le jardin,
S'avisèrent de m'y avoir enfermé !
Bien vite délivré, je partis
Finir mon œuvre à la maison.
Presque finalisée, la voilà évaporée
Par une facétie informatique.
Je la récrit bien vite
Et la voici.
Basile philosophe naïf
Paris, le 8 juin 2021
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