J'ai rêvé d'un immense temple
Dont le toit reposait
Sur quatre grandes colonnes
Dont les noms étaient
Amour, fraternité, justice et paix.
Au milieu de ce temple
Coulait le ruisseau de l'amour,
Qui
en sortant se transformait
En un fleuve,
Puis un large océan
Où les nations de l'Europe
Et du monde
Venaient se baigner
Pour retrouver la pureté
D'avant le huitième jour
Où l'homme, créé par Dieu
Commit la folie d'inventer l'argent,
A l'origine un outil,
Devenu un but
Pour bien des gens,
Alors que le seul but existant
C'est l'amour.
L'amour vient chez vous,
Sans bruit, comme un voleur
Et s'installe dans votre cœur.
Quand vous réalisez qu'il est là
Il est trop tard pour fuir, s'échapper,
S'en débarrasser.
Il ne vous reste plus qu'à obéir
A ses quatre volontés.
Cependant beaucoup s'obstinent
A aller se perdre
Dans les marais de l'ambition,
L'orgueil, le conformisme
Et la jalousie.
Ce que ne font pas
Les poètes, les saints,
Les enfants
Et certains érudits.
Basile philosophe naïf
Pari, le 4 juin 2021
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