8 heures 48 du matin,
Une petite place ombragée,
Avec deux platanes altiers,
Les terrasses des cafés qui s'installent
Attendant le chaland,
Traversées par un chat lent
Marchant au pas, suivi par
Deux chats rapides qui galopent.
Deux dames souriantes qui bavardent,
Un rayon de soleil, Paris.
Paris, je t'aime, oui je sais
Je vous entends râler.
C'est trop cher et c'est pollué.
Il pleut tout le temps,
Les gens ne sont pas sympas,
Toujours pressés, râleurs, insatisfaits,
Il faut être riches pour pouvoir se loger,
Les transports en commun
Sentent mauvais, surtout en été,
Les trottoirs font office de cassette aux trésors
Pour les offrandes d'un million de cadors,
Les jolies filles en mini, chemisiers décolletés ou robes d'été
Dans les rues, les avenues, les magasins et les jardins,
Dès le matin jusqu'à la tombée du jour et la nuit
Se font harceler et n'ont jamais la tranquillité
Cibles des goujats et des mal élevés,
Et les quartiers patibulaires
Grouillent
de dealers.
Oui, je sais tout ça, j'ai entendu tout ça,
Mais Paris, je t'aime,
Je t'aime à la folie,
Et même avec un bouton sur le nez
Une jolie fille est toujours une jolie fille
Et Paris sera toujours Paris !
Basile philosophe naïf
Paris, le 1er juin 2021
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