lundi 7 juin 2021

1480 8 heures 48 du matin

 8 heures 48 du matin,

Une petite place ombragée,

Avec deux platanes altiers,

Les terrasses des cafés qui s'installent

Attendant le chaland,

Traversées par un chat lent

Marchant au pas, suivi par

Deux chats rapides qui galopent.

Deux dames souriantes qui bavardent,

Un rayon de soleil, Paris.

Paris, je t'aime, oui je sais

Je vous entends râler.

C'est trop cher et c'est pollué.

Il pleut tout le temps,

Les gens ne sont pas sympas,

Toujours pressés, râleurs, insatisfaits,

Il faut être riches pour pouvoir se loger,

Les transports en commun

Sentent mauvais, surtout en été,

Les trottoirs font office de cassette aux trésors

Pour les offrandes d'un million de cadors,

Les jolies filles en mini, chemisiers décolletés ou robes d'été

Dans les rues, les avenues, les magasins et les jardins,

Dès le matin jusqu'à la tombée du jour et la nuit

Se font harceler et n'ont jamais la tranquillité

Cibles des goujats et des mal élevés,

Et les quartiers patibulaires

Grouillent de dealers.
Oui, je sais tout ça, j'ai entendu tout ça,

Mais Paris, je t'aime,

Je t'aime à la folie,

Et même avec un bouton sur le nez

Une jolie fille est toujours une jolie fille

Et Paris sera toujours Paris !


Basile philosophe naïf

Paris, le 1er juin 2021

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