La famille, l'amour, les arts et le Carnaval procèdent de la même base : une compréhension, confiance, solidarité, œuvre communes et réciproques. Qui peut être un enfant, un poème, un récital de jazz, un défilé de Carnaval.
L'origine de cette base n'est pas un savoir, un désir, un sentiment, ni même un choix. C'est une conjonction d'irradiations humaines.
Nous émettons tous, humains, animaux, plantes, coraux, algues, arbres, coquillages, nuages, mousses, lichens, sources, rivières, océans, cristaux, montagnes, fleurs, grain de sable, poussières, galaxies, planètes, insectes, étoiles ou météores une irradiation. Elle est formée de chaleur, fragrances, images, ondes diverses. Quand notre irradiation entre en conjonction, avec celle d'un autre humain, ça peut être la naissance d'un amour, une famille, un poème, une chanson. Quand cette irradiation est contrariée, ça peut être la fin de la naissance annoncée. Ainsi, par exemple, il en est des « amours de vacances ». La proximité, les échanges, les vêtements légers favorisent le cours des irradiations et leurs conjonctions. Naissent des amours inattendues. Mais voilà l'arrivée de l'hiver, du froid, des vêtements chauds et épais. L'irradiation a du mal à trouver son chemin. La discorde et la séparation arrivent.
Pour éviter cette issue, existe un moyen largement oublié : porter sur soi une mèche de cheveux de l'être aimé. Pour les artistes et les carnavaleux privés de spectacles et défilés illégalisés par les autorités, la situation est plus compliquée.
Ce qui est sûr et certain, est que nous devons nous aimer, n'avons pas le droit de renoncer à ce que nous sommes. Et devons témoigner. .
Bon courage à tous les amis de carême-prenant ! !
Basile
Pachkoff refondateur du Carnaval parisien depuis 1993
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