Aujourd'hui
et depuis le début de l'épidémie
Avec
leur masque simples ou décorés,
La
bouche et la partie basse
Du
visage des Parisiennes qui passent
Est
dissimulé à nos romantiques avidités.
La
moue des lèvres de nos déesses est cachée.
Et seul Dieu, les korrigans et les feux follets
Et seul Dieu, les korrigans et les feux follets
Peuvent
admirer à travers leurs masques protecteurs
Leurs
hypnotisants sourires enchanteurs.
A
nous, pauvres humains masculins
Il
ne reste plus
Que
les yeux à contempler.
Jamais
ils n'ont été si jolis
Et
merveilleux,
Et
pareillement fait rêver !
Ce
sont les phares de Paris
Dans
la nuit tiède de l'épidémie
Sur
laquelle on a déjà beaucoup trop dit,
Car
elle donne aux journalistes
Un
inextinguible appétit.
Quand
j'écrivais cette poésie
Assis
à l'entrée d'une maison amie,
J'ai
soudain vu passer
Avec
les atours de l'été
Une
jolie nymphe de Paris
Non
masquée qui riait.
Par
son sourire libéré
Toute
la rue était illuminée.
Les
poètes aiment
Faire
de chaque drame un poème,
Pour
voir au delà le jour se lever.
L'épidémie est bientôt finie,
L'épidémie est bientôt finie,
Laissez
les vagues aux marins,
Et
pensez en contemplant
Les
attrayantes jeunes filles
Et
respectant ces merveilleux trésors,
Que
chaque doux regard surpris
Le
soir, dans un visage masqué
Est
comme le lever de la belle aux cheveux d'or
Dans
la nuit rêvée de nos amours étoilées.
Basile
Paris,
le 23 juillet 2020
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