Ma
très chère Agathe,
J'ai
eu aujourd'hui la chance,
La
joie et le privilège
De
te revoir
Et
revoir tes très jolis yeux bleus malicieux,
Le
bleu malicieux
Est
un bleu nouveau,
Voisin
du bleu orangé
Et
du bleu vanille fruité,
C'est
un bleu unique
Et
inimitable.
On le trouve seulement dans tes yeux.
Tous les grands artistes
On le trouve seulement dans tes yeux.
Tous les grands artistes
Depuis
Apelle jusqu'à moi
Ont
cherché à le reproduire
Ou
l'anticiper avant ta naissance
Et
n'y sont pas arrivé.
Le bleu malicieux se trouve uniquement
Le bleu malicieux se trouve uniquement
Et
exclusivement dans tes yeux
Très
précisément à l'instant
Où
tu souris malicieusement.
J'ai admiré une fois encore
J'ai admiré une fois encore
Aujourd'hui
Ton
bleu malicieux.
Tous ceux qui ont été illuminé,
Tous ceux qui ont été illuminé,
Aspergé
par ton regard
Ont
soit perdu la raison
Soit
ont nagé dans le bonheur.
Beaucoup ont cherché
Beaucoup ont cherché
A
obtenir de toi
Quelque
chose.
Certains ont certainement voulu
Certains ont certainement voulu
Te
réduire à leur merci,
D'autres
te faire des enfants,
D'autres
te faire entrer au couvent.
Moi je ne te demande rien,
Moi je ne te demande rien,
Seulement
que je puisse
M'embraser
d'amour
Et
de confettis citron vanille
Outarde
de Dijon et chocolat
Au
feu intense de tes yeux
Pour
m'inspirer de très beaux poèmes
Où
je pourrais inlassablement
Psalmodier,
chanter
En
répétant ton prénom
Durant
un siècle ou deux,
Et
remerciant infiniment
Holokun,
Exipéuse, Amalasunta,
Saint
Chrone, Saint Thétique et Saint Pathique
De
m'avoir fait connaître
Tes
yeux malicieux.
Ô toi lumière des lumières
Ô toi lumière des lumières
Infiniment
bleue,
Océan
boréal,
Lueur
vespérale,
Déesse
des déesses,
Et
même déesse 19
Citroën
Voiture
incomparable
Tirée
par Pégase, Bucéphale,
Les
chevaux du soleil,
Les
sirènes d'Ulysse
Et
les six rennes du Père Noël,
Ô
toi Ture de Zinc
Et
Toi la Matelas,
Je
m'incline, m'agenouille,
Me
prosterne, m'aplatis devant toi, Agatholâtre et adorant,
Très
pondéralement, avec la pythie wapiti du dodo dodelinant,
Me
sacrant ton très humble polygone du carnaval des nombres,
Avec
ma cosmétique thuyyilique numérique et sans nombres,
Je
te salue en rêvant avide d'une bissectrice météore et adore,
Et
d'une racine carrée exaltée de nos futures rencontres à bord
Des
trente continents, quarante hémisphères et vingt tabors !
Basile
Paris,
les 4, 5 et 6 juillet 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire