Très chère
Alicia,
Je
t'ai écrit un poème
Et
j'ai voulu te le porter.
Mais le Paradis est sI vaste
Mais le Paradis est sI vaste
Que
je n'ai pas trouvé
La
chambre où tu résides.
Alors
j'ai passé mon poème
À
ton cousin
Guillaume
Gallienne
Qui
saura bien te trouver.
J'ai vu ta photo,
J'ai vu ta photo,
Tu
es très belle.
Je
dis bien « tu es »
Et
pas « tu étais »
Car
tu es toujours vivante
Quelque
part au Paradis.
Ta mort
Ta mort
N'est
qu'apparence,
Une
sorte de farce
Du
Bon Dieu,
Pas
de très bon goût,
Mais
comme on dit :
« Les
voies du Seigneur
Sont
impénétrables. »
Alors mon poème
Alors mon poème
Le
voici :
« Tu
es très belle
Et
j'aime beaucoup
Tes
poèmes. »
En
fait je te mens
Tes
poèmes
Je
ne les ai pas lu.
Mais j'ai lu
Mais j'ai lu
Dans
les yeux de Guillaume
Qu'ils
étaient très beaux.
J'aurai certainement un jour
J'aurai certainement un jour
Le
plaisir de les lire.
Très chère Alicia
Très chère Alicia
Continues
à écrire des poèmes
Pour
charmer
Et
enchanter
Les
bienheureux du Paradis
Où
tu vis.
Basile
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