Italie
Oiseau
blessé,
Albatros
ensanglanté,
Ton
cœur saigne
À
gros bouillons.
La
mort rôde
Par
les rues,
Par
les routes
Et
les chemins,
Et
frappe
Abat
Achève
Inlassablement.
Partout
Elle
se sent chez elle,
Pénètre
par effraction
Abat
ses griffes
Sur
les vivants
Leur
ôte la vie
Et
ricane.
Ainsi elle vient massacrer
Ainsi elle vient massacrer
Les
hommes et les femmes
À
la chevelure argentée
Dans
les maisons de retraite
Pour
personnes âgées.
Plus de cent médecins sont morts
Plus de cent médecins sont morts
En
portant secours
À
leur prochain.
Ils
sont restés fidèles au serment
D'Hippocrate
Jusqu'à
la mort.
À
Rome,
Même
le pape
Est
confiné.
Et mes amis italiens
Et mes amis italiens
Souffrent
Et
attendent
La
fin de cette tragédie.
Et
moi, pour les aider
Je
peux seulement
Leur
offrir
Mon
cœur
Et
cette poésie.
Basile,
Paris le 17 avril 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire