vendredi 24 mai 2019

1181 Modélisation erronée, mythologie sexuelle et ivresses

La société parisienne et au delà est hypocâline (ou hypocâlinique). On voit ajouter systématiquement au tonneau de miel de la tendresse entre adultes la cuillère, que dis-je ? Le barril de goudron de la « sexualité » qui gâche et bloque tout. Et d'ailleurs quelle « sexualité » ? Quand on analyse la fin des années 1960 et le début des années 1970, on voit que les femmes, cherchant leur émancipation, ont commis l'erreur difficilement évitable, de prendre l'homme pour modèle.

Ce modèle était un modèle imaginaire et irréel. J'ai connu dans les années 1980 le cas d'un quinquag »naire qui semblait un exemple de ce modèle. Il avait des aventures nombreuses... Oui, mais, une de ses « conquêtes » m'apprit un jour que juste après avoir « conclu » cet homme était toujours d'humeur massacrante.

Elle ne s'en expliquait pas. Je connais en revanche pourquoi il était ainsi. Tout bonnement parce que, au delà de ses apparences victorieuses et jouissantes, il ne ressentait rien voire avait mal lors de son éjaculation. Chose qu'il se gardait bien d'avouer à ses « conquêtes ». Il préférait prétendre à la jouissance automatique, inévitable et extraordinaire des hommes lors du coït. Ce qui est un mythe parfait et une farce.

C'est un homme mythique et imaginaire que bien des dames ont pris pour modèle sexuel !! Je vois de nos jours des soixante-huitardes âgées qui énoncent clairement leurs exigences . Elles veulent rencontrer un homme plus jeune qu'elles, beau, amoureux, fidèle et... sonnez trompettes ! Sexuellement actif. Ces femmes vivent dans une très grande solitude. Elles n'ont toujours pas compris leur erreur d'avoir pris un homme irréel comme modèle à suivre pour leur vie « sexuelle ».

Une très jolie jeune femme se présentait à moi ainsi, le jour où je l'ai rencontré : « si j'ai envie de fumer comme un pompier, je fume comme un pompier. Si j'ai envie de boire comme un trou, je bois comme un trou. Voilà ! Tu me connais. »

Cette jeune femme a choisi de chercher l'ivresse alcoolique et l'ivresse tabagique qui sont des ivresses de substitution à l'ivresse endorphinienne, causée par les endorphines.

Cette dernière, qui peut causer des soucis, est cependant me semble-t-il, supérieure en qualité à ses substitutifs.

C'est là un débat intéressant à ouvrir, non ?

Basile philosophe naïf, Paris le 23 mai 2019

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