jeudi 18 juin 2015

393 Le troisième message de la pornographie

La Nature en nous fait que nous pouvons éprouver du plaisir à voir les autres nus ou être nus devant eux. Elle peut aussi nous amener à prendre plaisir à voir pratiquer devant nous des activités « sexuelles ». Ces deux éléments participent du succès de la pornographie. Voir des femmes ou des hommes nus, les voir s'accoupler. Mais, il existe un troisième message de la pornographie, totalement nocif et polluant. Ce message est un message de violence et de mépris.

Avez-vous regardé des vidéos pornos ? Leurs scénarios est invariable. A croire que les humains sont des copies conformes les uns des autres. Les mêmes gestes, les mêmes façons d'agir. Leurs ébats sont sommaires. Les « acteurs » et « actrices » font visiblement semblant d'avoir envie de faire ce qu'ils font. Et qui visiblement les ennuie. La sensualité est en dessous de zéro. On voit de superbes filles ou gars dont on ne touche que vingt centimètres carrés de peaux et muqueuses...

Un des aspects monstrueux de la pornographie ce sont les filles aux seins déformés par des pochons de silicone introduit sous la peau. Comment peut-on apprécier des formes monstrueuses. Et considérer comme féminins des poches de plastique recouvertes de peau ? Certaines firmes de productions de films pornos exigent des femmes qu'elles emploient de se faire abimer de la sorte.

Quand on voit du porno, on constate qu'il encourage une vision complètement aberrante de la sexualité. L'homme doit bander, se faire sucer, pénétrer et éjaculer, généralement sur la fille. Ce genre de scénario est ânesque et caricaturale. Suivez-le dans votre vie amoureuse et étonnez-vous un jour si vous constaterez que celle-ci est un champ de ruines et de regrets. A force de prendre les femmes pour des trous, elles finissent par se rebiffer. Le plus triste est qu'il y a des femmes qui croient qu'accepter ce rôle va de soi. Leur organisme se révolte plus ou moins vite contre ce comportement aberrant. Et un jour, sans qu'elles comprennent pourquoi, leur partenaire leur devient insupportable. Il est littéralement vaginalement vomit.

Combien de couples où tout allait bien, croyait-on, explosent pour des motifs « mystérieux » ? Ils ont suivi le troisième message de la pornographie. Et ça leur est revenu dans la gueule. On ne joue pas impunément contre l'amour. L'amour alors se venge.

La pornographie n'a rien à voir avec l'amour. Il faut vraiment être de la plus totale immaturité affective et sensuelle pour croire qu'elle a un rapport quelconque avec l'amour. La base de la pornographie n'est pas le sexe, mais l'argent. Supprimez l'argent. La pornographie disparaît.

A force de ne ressembler à rien, la pornographie peut devenir purement violente. Dans des vidéos ou sur des photos pornographiques combien de fois peut-on voir des hommes ou des femmes grimacer de douleur en se faisant sodomiser ? Et il y a des imbéciles ou des malades qui trouvent ça « excitant » à regarder et se masturbent avec ! Pauvres et dangereux malades et imbéciles.

Il y a pire : au Japon des mangas et dessins animés parfaitement légaux montrent des adultes s'accouplant avec des enfants très petits qui sont heureux et consentants de subir ce genre d'horreur. Le caractère légal de ces productions horribles et nauséabondes n'honore pas le Japon. Ailleurs, elles sont interdites.

Vous souhaitez regarder de la pornographie ? Allez-y ! Mais, ne vous contentez pas de la regarder. Étudiez-là, essayez de la comprendre, l'analyser. Comprendre ce que vous voyez. Ce que ressentent les « acteurs » et « actrices ». Et vous verrez, la pornographie vous excitera infiniment moins. Et vous écœurera et ennuiera bien souvent. C'est tout au moins ce que je vous souhaite.

Basile, philosophe naïf, Paris le 18 juin 2015

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