La poésie nous caresse,
Spontanée et naturelle,
Surprenante et habituelle,
Comme la feuille du vieux bouleau,
Voleur d'ombre et de lumière,
Au bord de la Volga,
Soudain détachée
Et précipitée
En tournoyant
Dans le vent de l'automne,
Rejoignant la foule innombrable
Des feuilles mortes de l'été passé,
Épais et moelleux tapis bigarré
Où se cache le peuple des forêts.
Tapis naturel prêt à accueillir
Nos amours tardives et égarées,
Vertueuses ou pécheresses,
Troublant de Cupidon
Endormi la paresse
Et réveillant ses multiples dons
De beauté et grâce infinies,
Amour, paix, tendresse et oubli
Des souffrances, solitudes et indifférences,
Pour ne penser
Qu'à notre projet
De repeindre en rose
La Voie Lactée,
En pourpre
La Chevelure de Bérénice,
La Grande Ourse,
La Croix du Sud, l'Étoile Polaire,
Et le chalet où nous passerons l'hiver.
Basile philosophe naïf
Paris, le 29 avril 2021
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