Hier, par un bel après-midi
Ensoleillé de printemps
Je remontais la rue Didot
En direction de mon domicile.
Avant de sortir
J'avais troqué
Mon pantalon de velours vert
Contre un pantalon de toile bleue.
J'étais seul.
Personne ne m'avait vu
Avant que je sorte
Pour apprécier ma tenue.
Je marchais d'un bon pas,
Quand une voix féminine
Calme, aimable et tranquille,
Proche et inattendue
M'a interpellé derrière moi.
Une jeune fille inconnue
Me disait que j'avais
Une jambe de pantalon
Qui n'était pas descendue.
La belle inconnue
Ainsi soudain apparu,
Troublant ma solitude,
M'a fait remarquer
Que ce n'était sans doute
Pas choisi exprès
De voir ainsi mon pantalon froissé,
Sa jambe retroussée
Au-dessus du mollet.
Elle s'est proposé de l'arranger,
Supposant que ma santé
Me rendait difficile
De me pencher.
J'ai accepté,
Et le désordre réparé
Nous voilà à bavarder.
Nous parlons de choses
Et d'autres.
Nous nous présentons.
Quelle aimable situation !
J'offre trois poésies
A l'aimable inconnue,
Et apprend qu'elle se prénomme Élise.
Élise, trésor d'humanité,
Trésor de l'Humanité,
Élise, je vous aime.
Rassurez-vous
Je n'ai pas le moindre béguin
Pour vous
Et ne cherche pas
Je ne sais quoi.
Je ne viens pas
Chercher à troubler vos amours.
Élise, la part de votre charme
Qui m'a frappé
Est que vous m'avez montré,
Surgissant ainsi dans ma vie,
Une des facettes les plus belles,
Éblouissantes et divines
Des relations humaines,
La bonté désintéressée
Pour aider un inconnu.
Ce que j'ai fait
En sauvant Asta
Il y a quinze ans.
Ce que j'ai raconté
Dans une des trois poésies
Que je vous ai remise
Belle et généreuse Élise.
Votre geste m'a ébloui.
Par cette poésie je vous remercie.
Dans la nuit de l'indifférence
Où hélas est souvent plongé la France,
Vous avez été comme une lumière
Venue du Paradis,
Comme un clin d'œil
De la Vierge Marie.
Basile philosophe naïf
Paris, le 1er avril 2021
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