Des milliers de femmes
Transformées en bétail
Pour repiquer le riz,
Les pieds dans l'eau
Du matin jusqu'au soir,
Dévorées par les moustiques
Et harcelées par leurs chefs.
Tout ça,
Pour une paie de misère,
J'ai pleuré
En regardant « Riz amer ».
Rizières de Vercelli,
Si vous pouviez pleurer,
Vous déborderiez
En pensant à toute la misère
Que vous avez connu,
Sous un ciel ardent et cruel.
Mes sœurs anéanties par le travail,
Vos jambes et vos pieds étaient nus.
Vaillantes Piémontaises,
Braves filles d'Italie,
Vous avez usé vos charmes
A enrichir vos patrons
Et gagner le pain de la misère,
Le pain du riz amer.
Derrière mes larmes
Je vous aime
Et ne vous oublierai jamais.
Je penserai à vous
Tant que je vivrai.
Et même après cette vie
Si Dieu m'accorde
De vous retrouver au Paradis.
Basile philosophe naïf
Paris, le 3 avril 2021
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