Lettre poétique de la chenille au papillon
Il était une fois
Un petit panda
Qui se croyait très fragile,
Alors qu'en chantant
L'univers tout entier
Marchait au pas
A ses côtés.
Les étoiles le saluaient.
Et Monsieur le Soleil
L'invitait à déjeuner.
Tous les crapauds du monde
Rassemblés
Criaient hourra ! Coa ! Coa !
Vive le petit panda !
Mais il n'était toujours
Pas très rassuré.
Alors je l'ai pris
Dans mes bras
Et offert
Du chocolat,
Pendant qu'un chœur de baleines
Venu d'Australie
Se baigner dans le caniveau parisien
Chantait le grand air des bijoux
De la traviata de Richard Wagner
Et l'ode à l'armée allemande
Devant Paris, du même
En 1870.
Les écureuils gris
Et les écureuils roux
Dansaient une farandole endiablée
Devant le Moulin à Café,
Pour saluer mon petit panda
Enfin rassuré
Qu'il n'était pas
Si fragile,
Car il avait mangé
Du chocolat.
Coa ! Coa !
Chantaient les vers de terre,
Vive les haricots verts
Et le grand désert de l'Arizona !
Et pour fêter tout ça
On ira tous au grand bal
Des dinosaures
Et des papillons
Venus admirer
Tes beaux yeux bleus,
Palsambleu !
Tralala !
Me diras-tu
Quand on se verra ?
Disait la chenille
Au
papillon.
Basile philosophe naïf
Paris, le 16 septembre 2020
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