La
caresse du vent
Et
les rayons du soleil
N'ont
pas changé
Depuis
avant hier
Un
million d'années.
Au
fond de la forêt
Sombre
et réveillée
Une
source doucement murmure.
On entend
On entend
Venue
de loin
Et
de nulle part
Une
douce musique
De
clavecin
Et
de virginal.
La musique n'a pas changé.
Dans le ciel d'un bleu intense
La musique n'a pas changé.
Dans le ciel d'un bleu intense
Des
nuages gris folâtrent et dansent.
Le
vent souffle arrache détache
Et
fait tomber
Une
feuille de marronnier.
Ce
n'est pas un drame, une trahison,
C'est
le cycle des saisons.
L'automne aux rousses frondaisons
L'automne aux rousses frondaisons
Qui
annonce le froid triste humide hiver
Et
après le gai chantant printemps.
Tout s'arrête,
Tout s'arrête,
Tout
va recommencer.
Rien
n'a changé
Depuis
avant hier
Un
million d'années.
Le beau temps qui s'en va
Le beau temps qui s'en va
Peut
et va en annoncer un autre,
Aussi beau et différent.
Depuis avant hier
Aussi beau et différent.
Depuis avant hier
Un
million d'années
Rien
n'a changé.
La beauté que tu as connu
La beauté que tu as connu
Et
perdu,
Dans
toute la Nature immuable
Est
toujours là, inébranlable.
Allongé au soleil dans la prairie
L'enfant
en nous oublie tout et rit.
Par
delà les tempêtes du cœur,
La
caresse des fleurs l'envahi
Et
danse danse la vie infinie.
Basile
Paris, le 3 septmbre 2020
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