dimanche 6 novembre 2016

685 Pourquoi tant de divorces de nos jours ?

Dans le monde, depuis de nombreux siècles, la femme a connut un intense travail casanier lui étant imposé et n'étant ni reconnu, ni rémunéré. Son statut social a put donc être consécutivement défini comme celui d'esclave domestique de l'homme. Une dame me disait récemment : « ce n'est pas vrai, la femme n'est pas une esclave, car elle choisit son sort. » Je ne suis pas d'accord. Certes, la femme peut choisir de devenir mère. Et encore, en quelle mesure ce choix est guidé par sa pensée ou par la volonté de se reproduire, émanant de la Nature et s'exprimant à travers elle ? Mais, qu'elle choisisse ou non de devenir mère, choisit-elle que son travail de mère et épouse ne soit ni reconnu, ni rémunéré ? Je n'ai pas cette impression. Cette situation lui est imposée sans discussion.

J'ai lu que dans la Rome antique le mari avait droit de vie ou de mort sur sa femme. Mais de nos jours, un artiste connu, ayant tué sa compagne à coups de poing en pleine figure a, au total, effectué trois années de prison. Alors que le « tarif » habituel aujourd'hui en France pour un homicide, via les remises de peine, est de dix années. Ce « fait-divers » me rappelle quelque chose.

Mon père me racontait que jusque dans les années 1920, quand était jugé un « crime passionnel », le scénario final était toujours le même. L'avocat de l'homme assassin de sa compagne partait dans une grande envolée lyrique. Dont le thème était : « mais, il l'aimait trop ! » Et peu de temps après, le juge annonçait l'acquittement et la salle applaudissait. Ce fut le cas jusqu'au jour où le public prêt à applaudir, entendit à sa grande déception le verdict : « trois ans de prison ».

Si mon père m'a rapporté fidèlement les faits, ça signifie que jusque dans les années 1920 le droit de tuer sa femme était reconnu et effectif pour les hommes en France.

Le statut social de la femme a évolué depuis les années 1950 environ. Tout au moins sous nos latitudes. La grande masse des femmes a vu s'ajouter au statut d'esclave domestique celui de « travailleur libre ». Le terme de « libre » étant tout relatif. Car une personne est-elle libre de travailler ou pas quand elle doit payer son loyer, sa nourriture, celle de ses enfants ? Et qu'elle ne possède pas des richesses personnelles lui permettant de le faire sans prendre un travail ? Comme le statut combiné d'esclave domestique et travailleur libre assurait aux femmes pour la première fois une certaine indépendance matérielle vis-à-vis des hommes, ça a entrainé une grande modification dans le domaine des mœurs. Les femmes avaient pour la première fois et en nombre la possibilité de dire merde à leur mari ou compagnon. Elles ne s'en privèrent pas. D'où une pluie de divorces dans toute la société, le plus souvent demandé par la femme.

Qu'est-ce que les femmes fuient chez les hommes ? Leur habitude de traiter la femme comme un objet masturbationnel. Prétextant « l'amour » ou « le désir » ou « la Nature », d'innombrables hommes prétendant « faire l'amour » se branlent en fait dans le ventre, le cul ou la bouche des femmes. Cette situation immémoriale et inconfortable des femmes jointe à la facilité pour se séparer a amené la naissance d'innombrables familles « mono-parentales ». Et d'innombrables situations où on voit des femmes préférer tristement vivre seules que servir de multi-trous à branlette à un compagnon. Le nombre d'hommes qui pratique la masturbation intensive manuelle et en solitaire a aussi explosé, si on en juge par le chiffre d'affaires colossal de la pornographie mondiale.

Les femmes, en cherchant à arracher une indépendance chèrement payée à beaucoup de points de vue, se sont faites piéger avec les drogues considérées jadis comme essentiellement masculines. Croyant faire œuvre d'émancipation, les femmes ont augmenté très considérablement leur consommation alcoolique et tabagique. Le nombre de cancers consécutifs chez elles a explosé. Ce qui montre qu'en matière d'égalité, la femme peut également égaler l'homme dans sa faiblesse.

Basile, philosophe naïf, Paris le 6 novembre 2016

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