ui êtes-vous, belle inconnue,
Vous qui passez devant moi
Dans la brume du soir ?
Qui êtes-vous, belle inconnue,
Vous qui passez devant moi
Sans me voir ?
Si tu es amoureuse de moi
Je te prendrais dans mes bras,
Je te serrerais très fort contre moi.
Si tu es amoureuse de moi
Je t'offrirais des fleurs et des chocolats.
Qui êtes-vous, belle inconnue,
Vous qui semblez ne pas me connaître
Et de mon cœur êtes-vous déjà le maître ?
La femme est une île perdue dans l'océan
Des sentiments grands et des idées courtes,
L'homme, naufragé de la terre-mère
Recherche sa maman désespérément
Et le vendredi croit que c'est samedi.
La femme est toujours une inconnue,
Car le jour
Où elle vous ouvre son cœur
S'ouvre devant vous
L'immense champ du bonheur.
Dans les brumes de la poésie
Et le labyrinthe des langues oubliées,
Là où le soleil danse
Avec les étoiles des firmaments anciens
J'entends dans les fourrées et les sous-bois
La fanfare et le pas cadencé des écureuils
Partant en guerre contre les fourmis.
Chantent le long de ce défilé martial
Les alouettes, les ornithorynques, les hérons à ciseaux,
Les cacatoès kakapos , les oryctéropes équilatéraux,
Les gerbilles en bois de Chine, les orques rémoulades
Les droséras du Grattez-moi-là et les corbeaux.
Qui êtes-vous belle inconnue
Qui met ainsi mon cœur à nu ?
Je vous aime
Comme un enfant aime sa maman,
Inconditionnellement.
Je vous aime
Comme la comète aime la galaxie,
Comme le futur mari
Aime le ciel gris
Quand il accompagne sa fiancée
A la mairie.
Ces nuages gris valent pour lui tous les soleils
Du midi l'été inondant les calanques de Marseille.
Mon amour chéri,
Tu n'es pas ma raison de vivre,
Tu es ma vie-même
Et elle est infinie.
Car tu m'aime
Et je t'aime
A la folie.
Plus que le fils aime son père,
Plus que la mère solitaire
Aime son fils.
Plus que la terre asséchée, assoiffée
Après un été enflammé
Où il n'a pas plu et où tout a brûlé,
Aime la caresse de la pluie infinie,
Source de vie, d'amour et de poésie.
Qui êtes-vous, belle inconnue,
Et pour qui, aide et manifeste bienvenus
Sont ces poésies affichées dans ma rue ?
Elles sont pour toi, mon amour à moi,
Dans la joie, en toi et avec toi,
Lumière infinie. Je suis
L'Amour et le Verbe incarnés,
Je t'ai aimé, t'aime et t'aimerai,
Hier,
aujourd'hui, pour toujours et pour l’Éternité.
Basile philosophe naïf
Paris, le 26 décembre 2021
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