S’écroulent les empires,
Meurent les rois,
Se dissolvent les alliances
Et passe la Gloire du Monde.
Le vent vient habiter
Les citadelles imprenables,
Et la rouille réduit en poussière
L'acier des canons.
Les archives pourrissent dans leurs cartons.
Dans les bibliothèques abandonnées
Les rats rongent
Les manuscrits aux couvertures
D'or et d'argent
Et font leurs nids dans les encyclopédies.
S'éteignent les étoiles,
S'affaissent les galaxies,
Disparaissent les planètes,
S'égarent les comètes.
Seule subsiste immuable,
Inamovible pour l’Éternité,
Impérissable et nécessaire,
La Divinité Unique et Absolue
Qui a aussi pour nom
Amour et Fraternité.
Basile philosophe naïf
Turin,
1er juillet 2004 & Paris, 8 janvier 2022.
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