Ô
Toi lumière des lumières,'
Souffle
et Pensée,
Es-tu
ma Raison de Vivre ?
Non, tu es la Vie même
Non, tu es la Vie même
Incarnée
aussi bien
Dans
une bielle de chemin de fer
Que
dans une pelure de banane
En
Alabama, posée sur un nuage étrange.
Au
péril de la fascination absolue
Devant
la divine incarnation agathéenne
De
la resplendissance corporelle.
Bonheur
terrifiant rapporté par Basile,
Le
fou d'amour d'Agathe,
Le
temps d'écrire ce valeureux poème
Destiné
à son illuminescence
Agathe
1ère, Reine de Castille et Vas-y-Léon,
Princesse
du Moulin à Café et autres lieux,
Comtés
et vicomtés de la cité, ville,
Hameau,
village, bailliage et banlieue
D'ici
et d'ailleurs,
Et
d'autre part de génoise,
Fricassée
à la framboise
De
l'étoile du Midi prométhéen.
Oui,
tu es Agathe
Et
ta Beauté physique
Surpasse
la science infuse
Des
écureuils gris
De
Londres et de l'embouchure
De
la Tamise.
En ton honneur
En ton honneur
Je
souffle dans une conque
Et
quelle conque !
Neptune,
Amphitrite et mon horloger
N'en
ont point vu de telle.
Ta beauté physique et corporelle
Ta beauté physique et corporelle
Dépasse
le cri du bambou délétère
Dans
la jungle prussienne
Et
le hurlement du Mandrill
Et
du gibbon
Assoiffés
de Vérité.
Allons, Kalmar et Antilope de Vega,
Allons, Kalmar et Antilope de Vega,
Agathe,
tu es tout ceci
Et
bien plus encore !
Ta
peau lisse
Me
fait penser
A
la maréchaussée déchaussée,
Tes
mains préhensiles
Et
aptes à cueillir
La
ciboulette et le concombre
Sur
les palmiers d'Abidjan
N'ont
point encore
Porté
les parures
Et
les diamants
Que
je t'offrirai volontiers
Si
j'étais riche.
Tes pieds portent le temple de ton corps
Tes pieds portent le temple de ton corps
Et
parfois aussi
Des
cors aux pieds.
Au sommet de ce temple
Au sommet de ce temple
Est
le phare
De
tes hypnotisants yeux bleus sycomore.
De ta poitrine
De ta poitrine
Je
ne dirai rien aux marins de l'île de Sein,
Mais
dirai que la valse des mammouths
Sur
les glaces à la vanille
De
Sibérie
N'atteint
pas le sommet orbital
De
la racine carrée
De
l'hypoténuse isocèle du thylacine
Vert
binomial et polynomique impair
Et
j'en passeri,
Et
des meilleures et plus encore !
Tes
jambes me rappellent
Le
cri du koala
Dans
les plaines de l'Asie centrale
Où
il ne vit pas.
Tes bras portent tes mains,
Tes bras portent tes mains,
Chose
assez classique
D'ailleurs.
Quand tu t'assieds
Quand tu t'assieds
Tu
dérobe à nos regards
L'abonnement
A
l'Officiel du Tricot
Pour
l'année Mil huit cent quatre.
Ton dos est vaste
Ton dos est vaste
Et
tu en as
Parfois
Plein
le dos.
Ton téléphone portable,
Ton téléphone portable,
Vraie
prothèse et orthèse
De
ton cerveau
Est
de la meilleure qualité.
Mais qui es-tu ?
Tu es Agathe
Mais qui es-tu ?
Tu es Agathe
La
stupéfiante Reine
De
tous nos cœurs !
Salut
à toi,
Agathe,
Tu
m'as dit de délirer,
En
est-il suffisamment
De
délire ici
Dans
cette poésie ?
Sinon,
si j'ai été
Trop
raisonnable,
Je
suis prêt à revoir ma copie !
Ô
Toi, Viking des Montagnes
Et
Tribun des classes laborieuses,
Sois
mon élue et révocable,
De
mon cœur !
Restons
unis
Pour
le meilleur et le meilleur,
Et
rions bien fort
Avant
que le ciel,
La
maison et le ara gris d'Australie
Nous
tombent sur la tête !
GROSSES
BISES !!!
GROSSES
BRISES !!!
ET
BON VENT !!!
A
tout à l'heure, à toute allure
Et
à bientôt, à ton retour, avec Rollon
De
vacances à vélotharingie et Neustrie.
Basile,
Paris les 2 et 5 août 2020
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