Il
y a le chant des baleines
Amoureuses
Dans
l'océan glacial arctique
Parmi
les glaces flottantes
Portant
des colonies d'ours blancs
Dansant
la mazurka
Pour
fêter leur premier bain de minuit,
Moyen
extraordinaire
Pour
chasser l'ennui.
Il
y a le large champ de blé
Ondulant
le soir
Sous
la brise de l'été,
Et
peuplé de panthères
Et
de percnoptères
A
Belle-Île-en-Mer.
Et
il y a le champ visuel
Pour
lequel j'ai eu droit
Au
contact des mains
De
la douce Émilie,
L'orthoptiste,
Je
ne sais rien d'elle
Sauf
qu'elle est très jolie,
Et
que je lui ai offert
Deux
poésies.
Les
mains d'Émilie
Qui
serrent très fort
Les
épaules de son amoureux
Quand
elle le regarde
Dans
les yeux,
Les
mains d'Émilie
Qui
feront un jour
La
toilette
De
son enfant nouveau né.
Les
mains d'Émilie
Qui
aujourd'hui
Ajustent
et tiennent ma tête
Durant
l'examen.
Quelle émotion,
Quelle émotion,
Et
quel bonheur
D'avoir
été touché
Par
les mains
De
la belle orthoptiste !
J'allais
m'en aller
Du
centre d'ophtalmologie,
Quand
Bernard m'a appelé
Pour
un examen de pachymétrie.
A cette occasion
A cette occasion
J'ai
eu droit
Au
plaisir et à l'honneur
Du
toucher
De
ses mains bienveillantes.
Ses mains qui, aujourd'hui
Ses mains qui, aujourd'hui
Serrent
la taille de sa fiancée,
Et
qui un jour caresseront
La
tête de ses enfants.
Basile
philosophe naïf
Paris,
le 5 août 2020
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