lundi 30 septembre 2019

1216 Est-ce la lioubithérapie ?

On dira peut-être un jour que quatre-vingt pour cent des cancers avaient pour origine la détresse affective, dix-sept pour cent la pollution sous diverses formes et trois pour cent l'héridité. En attendant il est sûr que la découverte d'un remède aux conséquences « physiques » de la détresse affective sauverait la vie de millions d'hommes, de femmes et d'enfants, et le confort et la santé de dizaines de millions d'autres. Cette détresse a la forme aujourd'hui d'une famine généralisée, au point qu'on peut la croire inhérente à la condition humaine.

Cette famine prend des visages multiples. On peut illustrer cette situation avec une historiette. Valentin n'a pas mangé deppuis trois semaines. Il a des crampes d'estomac et des vertiges. Un chercheur, le docteur Ygrec, l'observe. Et se dit : « des crampes d'estomac, des vertiges ? Ce sont les symptômes d'une maladie. Je la nommerais la maladie du docteuur Ygrec, du nom de son premier descripteur scientifique. » Et voilà, au lieu de chercher la cause et le moyen d'en finir avec ces troubles, on entreprend de donner au « malade » des médicaments contre les crampes et les vertiges. Il en a moins et fini par mourir de faim

S'agissant de la famine affective, bien souvent on n'agit pas autrement.

Le remède à la détresse affective, est-ce la lioubithérapie ? La question est posée.

La meilleure réponse à donner à cette question sera expérimentale et émanera de personnes soignantes qui cherchent non pas « à soigner des maladies » mais « à soigner des malades ». Ces deux démarches étant fondamentalement différentes. La première relevant plus de la médecine occidentale, la seconde de la médecine chinoise.

Le meilleur remède à la détresse affective est une hormone, la dopamine. Mais la dopamine d'origine naturelle, produite par le malade lui-même. Le terme « malade » étant lui-même ici sujet à caution, on pourrait plus simplement dire « le malheureux ».

Basile philosophe naïf, Paris le 30 septembre 2019

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