La
lioubithérapie va au delà, en dehors de la culture habituelle où
nous baignons. C'est pourquoi il est très difficile de lui faire
faire ses pemiers pas. On pourra parler de « lioubithérapie »
en créant ce mot à partir du verbe russe lioubit' qui
signifie aimer et du mot thérapie qui signifie méthode de soins. On
pourra aussi parler de « lioubothérapie » en faisant
dériver la première moitié de ce mot du mot russe lioubof,
qui signifie amour.
Un
thérapeute utilisant la lioubithérapie ou lioubothérapie sera un
loubithérapeute ou lioubothérapeute.
Il
fut un temps où les soins par massages requerraient le travail d'un
massothérapeute. Sa valeur médicale était discutée. Aujourd'hui
plus personne ne met en doute la valeur médicale des
kinésithérapeutes qui leur ont succédé.
L'avenir de la lioubithérapie ou lioubothérapie s'inscrira dans le même schéma. Sa valeur comme soins sera un jour officiellement reconnue.
La
dopamine est une hormone dont nous devons disposer en quantité
suffisante pour être heureux et valide. Cette quantité pourra
s'appeler le dopamine plancher ou dp.
Si
suite à une accumulation de malheurs nous passons en dessous de la
dp, toute une série de problèmes arrivent. Car outre son utilité
comme « hormone du bonheur », la dopamine et un
neurotransmetteur. Son insuffisance crée toutes sortes de problèmes.
La description de ces problèmes forme la description d'une maladie
inventée en 1817. Inventée, car il ne s'agit pas d'une maladie mais
d'une carence.
Pour
y remédier on fait de nos jours appelle à de la dopamine de
pharmacie. L'action de celle-ci est limitée dans le temps et a des
effets secondaires. Elle remplace mal la dopamine naturelle et ne
soigne pas. C'est un cache-misère.
Seule
le renouveau de la dopamine naturelle de la personne
dopaminodéficiente signifiera guérison. Ce renouveau sera peut-être
le résultat de la lioubithérapie ou lioubothérapie. Nous nous
employerons à cette recherche, tout en sachant que le corps médical
imprégné de matérialisme philosophique risque fort de ne pas la
prendre au sérieux. Ce ne sera pas la première fois, pensons à
Semmelweis et Benveniste.
Basie
philosophe naïf, Paris le 3 octobre 2019
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