On
mesurera peut-être un jour l'amour comme on mesure la pression
artérielle ou le rythme cardiaque. On me dira que ce n'est guère
romantique. De même considérer un bon repas pris entre amis du seul
point de vu digestif n'est guère joli. Cependant, les repas pris
entre amis finissant en indigestion ne sont guère des aubaines.
Comme aussi ne sont pas des aubaines les histoires d'amour commençant
bien et finissant mal.
Mon
père m'a raconté un jour une histoire qu'il me paraît intéressant
de rapporter ici. C'est l'histoire du clochard de Chavanon. Mes
parents ont bien connu un illustre médecin homéopathe parisien :
le docteur Paul Chavanon. Celui-ci a un jour raconté ceci à mon
père. Il connaissait un clochard qui était toujours très joyeux et
de très bonne humeur. Ce clochard est mort. Comme il n'avait pas de
famille connue, Chavanon curieux, a obtenu l'autorisation de faire
son autopsie. Ce qu'il a constaté ce faisant l'a énormément
surpris. Comme Chavanon l'a dit à mon père : « Vu l'état
de ses organes internes, ce clochard aurait du être mort depuis des
années. »
Cette
histoire illustre bien le pouvoir du mental sur le physique. C'est
pourquoi parvenir à faire directement de l'amour un outil de
guérison, comme je l'ai proposé avec la lioubithérapie, me paraît
être très intéressant pour la santé publique.
Dans
la lioubithérapie, le toucher est juste médiateur. L'essentiel est
dans la pensée du don chez le donneur et de la réception chez le
receveur. On cherche en fait à réconforter l'âme, à caresser
l'âme. Le but recherché à travers le toucher et la pensée, c'est
le massage de l'âme.
Une
amie a qui je parlais hier de la lioubithérapie, s'est exclamé :
« oui, mais je ne caresse pas n'importe qui ! » Elle
a tout à fait raison. Et pour que le donneur ou la donneuse et le
receveur ou la receveuse soit en adéquation, j'introduis ici la
notion de « patient conditionnel ». À
tous moments le donneur peut récuser sans aucune justification un
receveur qui ne lui convient pas. Et le receveur peut réciproquement
faire de même si le donneur ne lui convient pas.
On
ne saurait chercher à masser l'âme en faisant ou se faisant
violence, même réduite. La lioubithérapie s'oppose à la violence
et ne saurait y faire appel pour sa pratique et sa propagation. La
principale source de violence, c'est le manque d'amour. Correctement
conduit, l'amour réduit et éteint la violence. Seule la douceur
subsiste. On la sent flotter dans l'air de la fête et du carnaval.
Une
amie me disait que pour connaître l'amour il suffit d'aimer
quelqu'un qui vous aime. La réponse est facile. On peut aussi bien
dire à un malade que pour se sentir bien il suffit d'être en bonne
santé. Aujourd'hui les humains en manque d'amour sont innombrable.
Ils ont besoin de la lioubithérapie.
Basile
philosophe naïf, Paris le 23 septembre 2019
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