1204 Renaissance

Ton regard et ton sourire

Ont percé ma cuirasse.
Je m'étais juré

De ne plus jamais laisser entrer

De femmes

Dans mon jardin secret

Où elles ont toujours

Tout saccagé.
Mais voilà

Ton regard et ton sourire

Ont percé ma cuirasse

Et je me suis retrouvé,

Sans défenses,

Devant toi.
Ah, prends-moi dans tes bras !

Embrasse-moi !

Ais pitié de moi !

Quand on est

Au plus profond de la nuit

Quand on est plongé

Dans le Grand Froid de l'hiver,

Il ne faut jamais oublier

Que le printemps refleurira,

Que le soleil

Enfin un jour reviendra.
Dans les prairies fleuries de l'Amour

Coule la source

De nos rêves paradisiaques

Qui deviennent un jour

Une réalité

Au parfum

De rose et de jasmin

Dans la chaleur

Du vent de l'été.
Aujourd'hui commence la vie.
Aujourd'hui c'est enfin demain.

Basile philosophe naïf, Paris les 31 août et 1er septembre 2019