J'ai longtemps navigué dans les
tempêtes
Frêle esquif perdu dans l'océan,
Je cherchais à aborder
Les hautes falaises du Continent
incertain.
Et puis un jour j'ai aperçu un fanal
Qui m'indiquait un étroit passage
Vers une crique tranquille et abritée.
J'ai abordé sur la plage
Mon pied a touché terre.
Puis j'ai été rejeté à la mer,
Le fanal s'est éteint.
Mais j'ai conservé dans mon cœur
L'empreinte du pied
Sur la plage incertaine,
Et ce souvenir
M’imprègne tout entier
D'une joie irrévocable
Et inextinguible.
Basile philosophe naïf, Paris le 16
août 2018, 0 heure
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire