samedi 22 juin 2013

120 Pour la nielisation des prix des fruits et légumes frais en France

Il y a environ sept ans, nous étions en 2005-2006, une amie parisienne disposait d'un abonnement Internet lent. A l'époque on distinguait le lent du rapide, appelé ADSL. Ce dernier correspond à la vitesse habituelle d'aujourd'hui. Elle payait soixante-dix euros d'abonnement mensuel.

Puis Free est arrivé avec un tarif d'environ trente euros par mois pour un usage mensuel illimité et rapide d'Internet.

En grinçant des dents, tous les autres fournisseurs d'accès à Internet ont fini par s'aligner sur les tarifs de Free.

Grâce à Free, Internet s'est démocratisé.

Le téléphone portable très cher est resté une ruine durant des années. Je me rappelle payant vingt-cinq euros mensuellement pour juste deux heures de conversation mensuelle possible.

Et Free est arrivé récemment ici aussi. A présent, je paie seize euros par mois et peut disposer de mon portable de façon illimité pour appeler tous les fixes et portables de France.

Les trois sociétés qui monopolisaient le portable en France ont poussé des hurlements de rage.

Une association qui prétend défendre les consommateurs a hurlé avec.

On a entendu tous les arguments mensongers et calomniateurs possible contre Free : qualité catastrophique de ses services, abus divers, atteinte à l'emploi, etc.

Et puis, à nouveau avec des grincements de dents, on a vu les concurrents de Free s'aligner sur les tarifs de Free, ou s'en rapprocher, pour ne pas disparaître.

Durant des années, on nous a volé.

Et puis Free, dirigé par un certain Xavier Niel, a imposé des tarifs plus honnêtes.

Aujourd'hui, la situation des fruits et légumes frais en saison en France est identique à celle de l'Internet et du portable avant l'arrivée de Free.

Les tarifs sont inouï : ainsi pour les cerises cette année, le moins cher que j'ai vu à Paris était quatre euros quinze centimes le kilo, le plus cher vingt euros le kilo. Et ce dernier prix n'était pas affiché dans un magasin de luxe, mais dans un magasin ordinaire. Elles devraient couter un euro le kilo.

Free a imposé des tarifs supportables pour l'accès à Internet et la téléphonie mobile. C'est le résultat d'un choix : fournir un service sans étrangler le consommateur. Free est dirigé par monsieur Niel. Il a « nielisé » les prix d'Internet, du portable en France. Cette modération des prix qu'il a imposé à tous, c'est son choix. Un choix que j'approuve et dont je me félicite et le félicite.

Il serait grand temps que quelqu'un, lui ou un autre, s'attelle à la tâche de la nielisation des prix des fruits et légumes frais en saison en France ! La seule différence avec le portable, c'est qu'au lieu d'avoir trois sociétés qui imposent des prix horribles et abusifs, ce sont dix sociétés qui font le même très sale boulot pour la nourriture. Vivement la nielisation !!!!!!!!

Basile, philosophe naïf, Paris le 22 juin 2013

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