J'avais commandé un plat
Dans cet havre de paix
Et de convivialité
Qu'est Le Moulin à café.
C'était le soir,
Un soir d'été ensoleillé
Veille du quinze août,
Fête de la montée au ciel
De la belle vierge Marie,
Qui fut la fête nationale de la France
Sous le Second Empire.
Jour qu'au delà des Alpes
Les Italiens appellent Ferragosto.
Jour aussi que les plaisantins
Amis des chats,
Ces petits félins amicaux,
Ont proclamé Fête Internationale des Chats :
La Mi-Août.
Je savais tout ça
En attendant mon plat,
Mais que vis-je arriver
M'apportant ma pitance ?
Hourra ! Vive Paris ! Vive la France !
La plus belle des apparitions qui soient,
Une créature de rêve,
Une merveille de la Nature,
Toute de blanc vêtue.
Fasciné par cette explosion,
Ce typhon, cet ouragan de beauté,
Hypnotisé, possédé, envoûté
Par la perfection de cette nymphe
Du Moulin à café,
Je l'entendis me demander
Si j'étais bien le Basile
A qui elle devait son plat apporter.
A ma réponse positive
Succède mon propos.
Questionnant l'apparition inattendue :
"Quel est ton prénom ?" lui dis-je.
Elle me répond "Manon"
De la plus belle et la plus douce voix qui soit,
Me regardant
D'un regard de velours endiamanté.
Saisi par l'émotion,
J'imagine déjà
La poésie consacrée
À cette divine apparition.
Je connais déjà deux Manon,
Voici ma troisième Manon.
La revoyant
Je lui demande son nom.
Et la rencontrant
Une troisième fois,
Je réalise
Quelle Reine de Beauté elle est.
C'est pourquoi je lui écris
Cette poésie,
Et la lui remettrai
Pour lui témoigner
De toute mon amicale admiration.
Manon, ce soir-là
Tu fus pour moi
La beauté
Et la féminité incarnées !
Basile philosophe naïf
Paris, le 16 août 2021
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire