Quand Rémy de ses mains
Honore son violoncelle,
il ne joue pas de son instrument,
Il caresse son amoureuse
Avec un tendre archet
Expression de son cœur.
De sa belle fiancée
Monte et se déroule avec douceur
Un chant mélodieux
Qui donne le frisson
Et s'envole vers les cieux
Où les écoutent avec ferveur
La symphonie des anges musiciens
Et les âmes de Jean-Sébastien Bach,
Felix Mendelssohn,
Wolfgang Amadeus Mozart,
Philippe Musart,
Joseph Martin Kraus
Et Émile Waldteufel,
Tous brillants compositeurs
Toujours célèbres
Ou très injustement oubliés
Et pas encore redécouverts.
Avec eux jouant du rebec
Le grand Jean-Baptiste Tolbecque
Belge de naissance,
Qui séduisit les Parisiens
Au bal du théâtre de la Renaissance
Avec quarante tambours
Et un orchestre
Qui leur joua Le Galop des tambours,
Auquel Philippe Musard répondit
Avec son Galop des trompettes.
Rémy, tu as caressé mes oreilles
Avec les chansons immortelles
Entonnées par ta gracieuse fiancée
De bois verni.
Tu parcours l'Europe
Pour vanter le violoncelle,
Reçois ce poème
En qualité de témoignage
D'amour de la musique,
D'estime et d'amitié.
La poésie,
C'est la musique des sons,
La musique,
C'est la poésie des sons.
Toi, musicien,
Moi, poète,
Nous sommes attelés au même chariot
De l'amour, l'harmonie des cœurs,
L'amitié et la douceur.
Toi, le jeune et beau Rémy,
Avec ta chevelure romantique
Et tes yeux magnifiques,
A la personnalité pure,
Idéaliste, passionnée et sans taches,
Qu'elle soit toujours ainsi
Et nous serons toujours amis.
Basile
philosophe naïf
Paris,
le 11 juillet 2021
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire