On sentait
A travers ton regard
Ta bonté
Et ta générosité.
On sentait aussi
A travers lui
Ton sourire,
Caché derrière le masque.
Tu étais belle,
Belle comme une image,
Belle comme une chanson,
Belle comme un poème,
Belle comme la bouche du dragon
Capturant les comètes
Dans les prairies du jardin enchanté
Qui fleurit et s'épanouit
Tous les milles millions d'années.
Le lendemain du banquet vespéral
Des dieux oubliés aux coffrets d'or
Et d'opales, que les chats
Viennent chercher
Pour garnir leurs prunelles
Baudelairiennes,
Comme sont les tiennes,
Que j'ai entraperçu un instant,
Qui m'ont inspiré ce poème,
Que je remettrai demain
A toi, ô merveille,
Dont le regard alors m'emportera
Comme la pensée rêvée
De ta bouche de vermeil.
Basile philosophe naïf
Paris,
le 15 octobre 2020
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