Ce jour-là
Vers midi
Je sortais de mon travail
Et j'ai vu passer devant moi
Un cul fantastique
Moulé dans un pantalon clair
Collant sur la chair
Son étoffe fine.
Ce cul était divin
Comme l'aurore se levant
Sur l'Himalaya enneigé
Un jour ensoleillé de printemps.
Il était parfait
Comme le croissant de Lune
Dans le ciel clair à l'automne.
Il était beau
Comme la queue d'une comète
Traversant le firmament.
Alors j'ai suivi
Sans quitter des yeux
Ces deux belles rotondités.
Et je me suis dit :
« Cette jeune fille est seule
Et me tourne le dos,
Mon regard qu'elle ne voit pas
Ne la dérange pas. »
Ce n'est que des décennies après
Que j'ai réalisé
Que d'autres femmes m'ont vu
Suivre le sujet de mon adoration
Et ont sûrement pris
L'esthète que j'étais
Pour un obsédé.
Basile philosophe naïf, Paris les 7
et 9 février 2019
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