mardi 7 juin 2016

559 L'origine sexuelle de la violence

Si on observe la violence entre humains, l'écrasante majorité de toutes les violences, qu'elles soient sociales, économiques, financières, criminelles, militaires, policières, religieuses, sexuelles, conjugales, routières, contre des enfants, des animaux... sont le fait d'hommes et pas de femmes. Quels qu'en soit les motifs, fussent-ils les meilleurs et les plus justifiés, ce qui peut arriver (violences contre des oppresseurs, par exemple).

L'écrasante majorité des conquérants, des dictateurs, des tortionnaires, des bourreaux, des oppresseurs de toutes sortes sont des hommes. Pour tuer, que ce soit pour la liberté ou la tyrannie, on trouve toujours essentiellement des hommes.

Les hommes, à la différence des femmes, paraissent très fréquemment et largement obsédés par la sexualité. Un très grand nombre d'entre eux, même apparemment sincères, sensibles, respectueux et « bien élevés » harcèlent sexuellement les femmes et les jeunes filles. Le chiffre d'affaires colossal de la pornographie atteste que la masturbation occupe chez les hommes une place énorme.

Ce n'est pas l'acte physique de la masturbation chez les hommes adultes qui pose problème. Ce sont les frustrations et les fantasmes qui l'accompagnent. Et la pornographie théâtralise et met en scène tout le délire masculin machiste et malade à propos des femmes et des jeunes filles.

Le caractère sexualisé de la plus grande partie des violences qui sont le fait d'hommes et pas de femmes et la sexualité compulsive, incohérente, égoïste, obsessionnelle, machiste et désordonnée des hommes forment un tout. On ne saurait remédier à la violence sans remédier également aux très courants comportements sexuels masculins inadaptés.

Il serait souhaitable que les hommes prennent l'habitude de voir et entendre les femmes et les jeunes filles, et pas voir l'image qu'ils plaquent sur elles et entendent de façon sélective ce qui les arrange et s'accorde avec leur inconduite habituelle. C'est possible. Certains hommes agissent mieux et autrement. Ils sont fort malheureusement jusqu'à présent très peu nombreux.

Pour les hommes, renoncer à la violence implique de renoncer à la partie malade de leur sexualité. Cette démarche est rendue difficile par les discours des personnes ou organismes obsédés sexuels « à l'envers », qui refusent frénétiquement la sexualité. Être fier de baiser beaucoup ou de ne pas baiser du tout est également stupide. Il faut chercher à être soi. Et si on y parvient, c'est la plus naturelle des choses. Il n'y a pas lieu de la jeter à la figure de ceux qui n'y parviennent pas.

Si vous regardez des livres d'histoire et commencez à relever la place des hommes dans les conflits, vous commencerez à lire et percevoir différemment le récit des événements.

Les hommes, qui sont sevrés tactilement vers l'âge de quatre ans, supportent très mal ce traumatisme et cherchent plus tard très largement à le compenser avec l'éjaculation. Les femmes fonctionnent différemment. Avec les millénaires, les dizaines de milliers, les centaines de milliers d'années d'histoire, le trouble initial a pris des dimensions colossales. Ceux qui font le plus de mal à l'Humanité sont d'abord et avant tout détraqués sexuellement. Il est connu que les dirigeants politiques qui font le malheur du monde sont très fréquemment des obsédés de la queue.

Les femmes ne se conduisent pas forcément bien. Mais, quand elles se conduisent mal, elles le font très souvent en réaction à l'inconduite masculine. Il appartient d'abord aux hommes et non aux femmes de changer, s'ils veulent changer la société. L'origine des guerres et dans leur culotte.

Basile, philosophe naïf, Paris le 7 juin 2016

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