dimanche 28 avril 2013

100 A propos du « retour à la Nature »

Comme beaucoup de problèmes sont visibles, on nous propose quelquefois pour les résoudre « le retour à la Nature ».

Mais, quelle Nature et comment y retourner ?

La Nature c'est, par exemple, vivre nu.

Suivons donc la Nature.

Sortons nu à Paris dans la rue.

Nous risquons alors quelques ennuis.

Admettons que non. Personne ne vient interrompre notre balade adamique par les rues de Paris.

Mais, marcher pieds nus à Paris expose à quelques ennuis.

En effet, par milliers, chiens de toutes tailles et races honorent les trottoirs de leurs odorants présents.

Même nettoyés par les balayeurs de la ville, le trottoir n'est pas propre.

A marcher pieds nus nous risquons d'attraper mycoses et autres problèmes.

Si le soleil est ardent, la brulure de celui-ci nous menace. Comment l'éviter ?

Il faut commencer à arpenter nu les rues en hiver. Pour progressivement bronzer et éviter les problèmes avec le soleil.

Mais nous ne sommes plus ainsi habitués au froid. Si nous commençons nos balades en tenue très légère en hiver, nous aurons vite fait d'attraper une broncho-pneumonie.

Pour échapper à la mort, les antibiotiques seront indispensables.

Mais, prendre des antibiotiques pharmaceutiques est contre-nature.

Alors, nous aurons le choix : trahir la Nature ou mourir.

Si nous avons faim et passons devant un éventaire de fruits et légumes, suivre la Nature consistera alors à nous servir. Sans payer, bien sûr.

Si alors quelqu'un nous ennuie, par exemple un employé du magasin, suivre la Nature consistera à lui claquer une baffe. D'autres ennuis seront alors possible.

On peut continuer ainsi le parcours et voir comment ça se passe. En fait, le « retour à la Nature » est un mensonge et une belle farce.

En revanche, chercher la Nature en nous peut nous aider à nous rapprocher de notre authenticité.

Basile, philosophe naïf, Paris le 28 avril 2013

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