Assis le soir dans un café,
Mon regard d'ancien élève des Beaux-Arts,
Conditionné par des mois de dessins d'« académies » figurant des femmes nues,
Fut soudain bousculé,
Renversé,
Car me tapa dans l’œil
Un tsunami d'harmonie :
Une grande sauterelle en minijupe
A la fière allure,
Avec des jambes magnifiques,
Auxquelles, plus haut
Faisaient écho
De très beaux seins naturels
Délicatement moulés
Dans un chandail noir.
Devant cette symphonie
Grandiose, de courbes
Et de chairs tendres et palpitantes
Le vulgaire crierait : « rien a jeter ! »
Le poète que je suis
S'est contenté de penser :
J'offrirais volontiers
Une poésie
A cette apparition paradisiaque
Poétique et inattendue.
Je me promis d'aborder
La belle inconnue,
Hélas habillée et pas nue,
Pour lui faire un brin de conversation
Et lui offrir
Un de ces poèmes qui ne quittent pas
Mon sac.
Mais voilà,
L'imprévu, l'inattendu arriva.
Ce fut la belle inconnue
Qui m'aborda !
« Au fait, on se connaît ! » me dit-elle.
Elle portait un masque,
Le baissa pour me montrer son harmonieux visage,
Me rappela que je lui avais offert une poésie
Exaltant la beauté de son cou.
Ce souvenir commença à se raviver dans ma mémoire.
Ce n'était donc pas une rencontre nouvelle,
Mais des retrouvailles inattendues.
De ces instants charmants,
Qui caressent mon cœur,
Il ne me restait plus qu'à écrire
Un poème,
Pour dire « je vous aime »
A la belle retrouvée
Et au monde entier.
Tendres retrouvailles,
Richesses et diamants de la vie !
Secondes d'éternité
Qui passent comme des comètes.
Chaque instant
De ces moments charmants
Est comme un million d'étoiles
Au firmament,
Ou comme un tendre baiser
Entre deux tourterelles
Qui durerait
Un million d'années.
Pour finir ce poème,
Je te dis,
A toi qui me lis :
Je t'aime.
Basile philosophe naïf
Paris, le 5 octobre 2021
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