vendredi 3 mai 2013

106 L'origine du fréquent désaccord sexuel entre l'homme et la femme

« Mais qu'est-ce que veulent les femmes ? » S'écrient quantité d'hommes. « Mais qu'est-ce que veulent les hommes ? » S'écrient quantité de femmes.

Certains malins ont décrété : « les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. » D'où résulterait leur inévitable incompréhension réciproque.

La réalité est plus prosaïque. Le désaccord sexuel entre l'homme et la femme résulte de ceci :

L'homme jouit en éjaculant. Cette jouissance est variable. Peut être très faible. Et même il peut avoir mal. Mais ce fonctionnement conduit les hommes à se masturber très fréquemment et dès un âge très juvénile. Ça devient même une manie : la masturbomanie. L'éjaculation est considérée comme un acte formidable et extraordinaire. On va l'idolâtrer. Ce sera l'éjaculâtrie. Enfin, la bêtise interviendra. Il faut bander plusieurs fois, avoir une grande queue, beaucoup d'aventures, etc.

La jouissance féminine est différente. Elle peut y compris se passer de la présence masculine. Le clitoris y pourvoit très bien et dérange certains hommes par son existence-même.

Certaines sociétés on même inventé la clitoridectomie : l'ablation rituelle du clitoris dès l'enfance.

Un médecin a mis au point récemment une technique chirurgicale réparatrice. C'est excellent.

La femme connait trois facteurs qui expliquent beaucoup de problèmes qu'elle peut avoir avec l'homme.

Premièrement, elle sait que pour enfanter, elle a besoin en principe d'un homme. Ou, au minimum d'une éprouvette de son sperme.

Deuxièmement, la tradition de la société est de ne pas reconnaître le travail domestique. La femme s'occupe de la maison, des enfants, mais n'est pas payée pour. Un travail qui n'est pas payé, cela porte un nom : l'esclavage.

Troisièmement : alors que les enfants représentent l'avenir général de toute la société, leur sort matériel est totalement dépendant des parents.

La femme, dans l'intérêt de ses enfants, est conséquemment invitée à céder aux exigences sexuelles aberrantes de l'homme. A pratiquer de facto ce qui revient à de la prostitution conjugale.

Quantité de femmes mariées, une fois les enfants souhaités nés, se refusent sexuellement à leur mari.

En fait, elles n'ont jamais souhaité vivre la sexualité qui leur était proposée. Elles voulaient juste des enfants. Et après, basta !

Un certain nombre de divorces trouvent ici leur explication.

Ils sont d'autant plus favorisés, que les enfants donnent à leur mère des câlins non assortis d'exigences sexuelles écœurantes à la longue. Baiser quand on n'a pas envie de baiser, c'est comme manger quand on n'a pas du tout faim. C'est horrible.

Basile, philosophe naïf, Paris le 3 mai 2013

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