Comme sont belles
Les amours éternelles
D'un homme et d'une femme
Qui passent à côté
De la recherche obsessionnelle
De l'acte sexuel.
Comme sont belles
Les amours éternelles
D'un homme et d'une femme
Qui passent à côté
Des obsessions de la civilisation.
Comme sont belles
Les amours éternelles
D'un homme et d'une femme
Qui savent apprécier
La longueur et la direction
Des flèches de Cupidon.
Comme sont belles
Les amours éternelles
D'un homme et d'une femme
Qui savent s'aimer d'amour
Et l'amour aimer.
Hors de toutes confusions,
De toutes abstractions,
De tous les discours.
Simplement être soi,
Et le rester.
Et ne pas confondre
Une douce caresse citadine
Avec la biche solitaire aux abois
Poursuivie par une meute menaçante
Le soir au fond des bois.
Le parfum des brises marines
Avec la senteur profonde
Émanant des salines
S'égrenant paisiblement
Le long des routes maritimes.
Le soleil ardent et la lave coulante,
Incandescente,
Hors
des volcans.
Basile philosophe naïf
Paris, les 7 et 25 janvier 2021
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