Des câlins, des
caresses, des bisous, des caresses oculaires - c'est-à-dire des doux
regards, - verbales - c'est-à-dire des mots doux. Je veux bien en
échanger avec une demoiselle. Je veux bien une relation câline
avec elle.
En revanche je ne veux en
aucun cas
revivre ce que généralement on désigne comme un relation de
mariage.
Dans cette relation il y
a obligation à vivre ensemble. A faire l'amour (s'accoupler),
avoir des enfants. Et se marier officiellement, y compris à
l'église.
Je ne suis pas contre le
fait de vivre ensemble. S'accoupler, avoir des enfants. Se marier, y
compris à l'église...
Ce que je rejette
catégoriquement c'est la notion d'obligation.
La seule obligation qui
existe dans ce domaine serait celle de m'occuper de mes enfants si
j'en avais.
D'aucuns poseront la
question : peut-on avoir plusieurs relations câlines
simultanées ?
Aller voir Pierrette le
lundi, Jacqueline le mercredi et Fatou le vendredi ?
Je répondrais ceci : je
ne sais pas.
Ce que je sais c'est que
tout est possible à la condition impérative que toutes les
personnes concernées soient effectivement respectées.
Il faut aussi rappeler
que, souvent, les prétentions à innover dans le domaine sexuel
relèvent de truqueurs.
Un exemple à méditer :
une femme me propose de former avec elle un couple « ouvert ».
C'est-à-dire que chacun peut aller à droite ou à gauche tout en
restant fidèle à l'unité du couple.
En fait, cette proposition
dissimule ceci : je peux faire ce que je veux, pense la femme. Toi,
non, mais comme tu es assez naïf pour me croire, tu ne cacheras pas
si une autre femme te plaît. Ainsi je suis avertie et peut agir pour
faire capoter la relation potentielle avec cette femme.
C'est tout bénéfice
pour la femme. Elle fait aisément et ouvertement ce qu'elle veut. Et
m'empêche très facilement de faire la même chose qu'elle. Disposer
d'à-côtés sexuels. Je n'ai aucun reproche à lui faire. Et crois
être libre et traité à égalité. Alors que c'est l'inverse.
Et pourquoi
m'empêche-t-elle d'agir comme elle ? Parce que les « à
côtés » sexuels sont pour cette femme des tests de
compagnon de remplacement. Quand le bon sera trouvé, on larguera
l'ancien, c'est-à-dire moi. Avec un tel plan, la femme craint bien
sûr que je sois comme elle. Si je vais « voir ailleurs »,
je finirais par faire de même. Et la quitter. C'est une fois qu'elle
est partie que j'ai compris que j'avais été le dindon consentant de
la farce.
Cette expérience
m'incline à faire très attention aux « innovations
sexuelles ». Et m'en méfier autant que des traditions sensées
nous assurer « le bonheur »,
comme le mariage.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 30 juin 2013
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