Divine beauté...
Belle ! Belle...
Plus belle qu'une comète au printemps
Plus belle qu'un météore dans la nuit,
Toi, dont bien des formes charmantes
Sont largement exaltées, magnifiées
Par les doux rayons du soleil jaloux.
C'est l'été, il fait une chaleur tropicale
Et, multitude de statues vivantes,
Jeunes femmes et jeunes filles
Se sont largement dévêtues,
Après un long et triste hiver
Où les formes s'estompent
Et disparaissent sous d'épaiS tissus,
Les rues de Paris se métamorphosent
En une joyeus et grandiose symphonie
En hommage à la Beauté Vivante,
Où les bras, dos, épaules dénudées
Sont les arpèges,
Et les visages
Offerts à la caresse de la brise
Et des douces pluies d'été
Sont les phrases musicales.
Devant tant de charme et de grâce
Je reste fasciné, pétrifié, interdit
Comme le voyageur égaré découvrant,
Soudain, au détour d'un chemin
La ronde des elfes et des sylphes,
La nuit de Walpurgis,
Dans la forêt de Brocéliande.
La divine beauté
Évoquée ici en premier
M'a entendu lire au micro,
Un de mes poèmes,
Suivi de deux autres
De ma composition,
Lus avec talent, au micro
Par mon amie Flora.
La divine beauté
M'a lancé, quand
Je suis passé près d'elle :
« Elles sont très belles,
« Tes poésies !...
Comment, poète, réagir, riposter
A un tel avis, donné
Par une telle merveilleuse personne ?
Le mieux était de mettre en fusion,
Dans un creuset en cristal,
Une réponse en forme de poésie.
Basile philosophe naïf
Paris, le 28 juillet 2022