« Mais qu'est-ce
que veulent les femmes ? » S'écrient quantité d'hommes.
« Mais qu'est-ce que veulent les hommes ? » S'écrient
quantité de femmes.
Certains malins ont
décrété : « les hommes viennent de Mars, les femmes de
Vénus. » D'où résulterait leur inévitable incompréhension réciproque.
La réalité est plus
prosaïque. Le désaccord sexuel entre l'homme et la femme résulte
de ceci :
L'homme jouit en
éjaculant. Cette jouissance est variable. Peut être très faible.
Et même il peut avoir mal. Mais ce fonctionnement conduit les hommes
à se masturber très fréquemment et dès un âge très juvénile.
Ça devient même une manie : la masturbomanie. L'éjaculation est
considérée comme un acte formidable et extraordinaire. On va
l'idolâtrer. Ce sera l'éjaculâtrie. Enfin, la bêtise
interviendra. Il faut bander plusieurs fois, avoir une grande queue,
beaucoup d'aventures, etc.
La jouissance féminine
est différente. Elle peut y compris se passer de la présence
masculine. Le clitoris y pourvoit très bien et dérange certains
hommes par son existence-même.
Certaines sociétés on même inventé la clitoridectomie : l'ablation rituelle du clitoris dès l'enfance.
Certaines sociétés on même inventé la clitoridectomie : l'ablation rituelle du clitoris dès l'enfance.
Un médecin a mis au
point récemment une technique chirurgicale réparatrice. C'est
excellent.
La femme connait trois
facteurs qui expliquent beaucoup de problèmes qu'elle peut avoir
avec l'homme.
Premièrement, elle sait
que pour enfanter, elle a besoin en principe d'un homme. Ou, au
minimum d'une éprouvette de son sperme.
Deuxièmement, la
tradition de la société est de ne pas reconnaître le travail
domestique. La femme s'occupe de la maison, des enfants, mais n'est
pas payée pour. Un travail qui n'est pas payé, cela porte un nom :
l'esclavage.
Troisièmement : alors
que les enfants représentent l'avenir général de toute la société,
leur sort matériel est totalement dépendant des parents.
La femme, dans l'intérêt
de ses enfants, est conséquemment invitée à céder aux exigences
sexuelles aberrantes de l'homme. A pratiquer de facto ce qui revient
à de la prostitution conjugale.
Quantité de femmes
mariées, une fois les enfants souhaités nés, se refusent
sexuellement à leur mari.
En fait, elles n'ont
jamais souhaité vivre la sexualité qui leur était proposée. Elles
voulaient juste des enfants. Et après, basta !
Un certain nombre de
divorces trouvent ici leur explication.
Ils sont d'autant plus
favorisés, que les enfants donnent à leur mère des câlins non
assortis d'exigences sexuelles écœurantes à la longue. Baiser
quand on n'a pas envie de baiser, c'est comme manger quand on n'a pas
du tout faim. C'est horrible.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 3 mai 2013
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